» Article de 08.02.2015 » page 3

Israël, le nouvel apartheid - Michel Bôle-Richard

S'il est un terme que les Israéliens et la communauté juive mondiale réfutent avec violence pour caractériser la situation des Palestiniens en Cisjordanie, c'est bien celui d'apartheid. Bien sûr, il ne s'agit pas du modèle qui a eu cours en Afrique du Sud jusqu'à la libération de Nelson Mandela en février 1990. Nous ne sommes plus à la même époque et les situations politiques sont différentes.

Pourtant, dans les principes et leur mise en application, les méthodes sont souvent similaires et la ségrégation des Palestiniens en Cisjordanie et en Israël est une réalité que personne ne peut nier. Comme en témoigne l'utilisation de plus en plus fréquente du terme d'apartheid dans les conversations de nombreux responsables politiques et rapports d'organisations internationales. En attestent : la judaïsation de Jérusalem Est, la discrimination envers les Arabes israéliens, le blocus de Gaza, la politique d'expulsion des bédouins, le pillage des terres palestiniennes et leur transformation en bantoustans, la colonisation galopante, les humiliations quotidiennes des Palestiniens et l'amorce timide d'un processus international de boycottage pour protester contre cet état de fait.

Apartheid réinventé, apartheid masqué, les faits et les réalités sur le terrain sont là. Ce livre en est une illustration, un constat basé sur des donnés irréfutables.Ce qui est plus grave est que ce système ségrégatif ne pourra que prospérer en raison du refus d'Israël de créer un État palestinien digne de ce nom et de sa volonté de vouloir maintenir le caractère juif de l'État hébreu. Vingt ans après les accords d'Oslo, le processus de paix est mort et les gens lucides ne croient plus à la solution "deux États pour deux peuples". Alors ? Dans combien de temps les Palestiniens demanderont-ils comme les Noirs sud-africains "One man, one vote" ?



Umberto Eco - La guerre du faux

Une visite dans les sanctuaires du faux que sont les musées californiens, un match de football, une émission télévisée, les actions terroristes des Brigades rouges ou les phénomènes de mode, tels sont certains des événements quotidiens ou exceptionnels, légers ou tragiques, qu'analyse Umberto Eco dans ces chroniques écrites au jour le jour. L'intelligence et la finesse, l'ironie et l'humour de l'auteur du "Nom de la rose" nous entraînent dans la ronde des signes de notre modernité, dévoilent les jeux subtils du faux et du vrai, les stratégies de l'illusion. Il y a du Socrate en Umberto Eco, qui sait développer chez son lecteur un salutaire soupçon envers les discours qui l'assaillent. La chronique aussi peut être un art.



Joyce Carol Oates - Etouffements

Elle ne sait plus. Ou plutôt, la drogue aidant, elle ne se rappelle que trop bien : le bébé rose assassiné, les bandages autour de la tête, non, ce n'était pas une poupée qu'elle a vue, c'est sa petite soeur, et c'est son père qu�elle aimait tant qui l'a tuée, étouffée, elle le sait, à moins que ce soit sa mère... Trente ans après, elle doit la venger, il le faut.

Et il en va ainsi pour les personnages de ces dix nouvelles glaçantes. Hommes et femmes, jeunes et vieux, ils ne peuvent plus respirer. Dans l'attente désespérée d'un bonheur qu'ils ont connu et perdu, ou tant rêvé et jamais approché, ils étouffent, ils ont besoin d'air et de vengeance. Ils veulent qu'on leur rende ce que, selon eux, on leur a pris : un coeur, une épouse, un enfant, une jeunesse, une vie� Et les victimes de ces prédateurs, perdant la respiration à leur tour sous les assauts de l'angoisse ou de la haine, n'ont plus qu'à tenter de ne pas sombrer dans les remugles d'un passé qu'elles croyaient à tort oublié.



je quitte la secu - Laurent C

Laurent C. a décidé de quitter la Sécurité sociale et de raconter sur son blog le
quotidien de ses démarches. C'est très exactement ce qu'on appelle une action
citoyenne. Car si la loi permet de s'affranchir de l'institution-que-le-monde-entiernous-
envie, elle n'est pas appliquée en France par les caisses dites« sociales», avec
la ferme autorisation des pouvoirs publics.
C'est une situation inimaginable dans un pays développé et dans un Etat de
droit. Et pourtant, elle dure en France depuis vingt-deux ans. La France a signé, par la
plume de son président de l'époque, François Mitterrand, les deux directives
européennes de 1 992 qui suppriment le monopole de la Sécurité sociale ; elle les a
transposées dans le droit national en 1 994 et en 200 1 , mais elle se refuse à les
appliquer. Si bien que notre pays viole ses engagements internationaux et ses propres
lois sans que personne en France et en Europe ne s'en émeuve.
Personne sauf ceux qui, en France, se battent depuis 1 992 pour inscrire dans les
faits cette extraordinaire réforme, au premier rang desquels le Mouvement pour la
Liberté de la Protection Sociale (MLPS) que j'ai l'honneur de présider.
A sa fondation, en 1 99 1 , le MLPS a publié un manifeste où il était notamment
écrit ceci :
« Disons-le sans détour : la Sécurité sociale est responsable des principaux
maux dont souffre la France :
- le chômage, car elle induit des charges salaria/es excessives ;
- l'immigration incontrôlée, car elle génère des comportements de paresse chez
les Français, que des travailleurs étrangers viennent suppléer ;
- la démoralisation générale, fruit empoisonné de la crise économique et
morale.
A u moment où le collectivisme s 'effondre partout dans le monde, la France doit
elle aussi se débarrasser du fardeau de l'utopie. En rendant leur argent aux
travailleurs et en les laissant libres de s'assurer où ils veulent, donc de contrôler euxmêmes
l'emploi des sommes qu 'ils versent, on fera de la France un pays à haut
niveau de salaires, à faible taux de chômage, et on inversera le flux de l'immigration.
»



Franz Olivier Giesbert - M. le Président - Scènes de la vie politique

"Avec ce livre, je n'ai pas l'intention d'ajouter une pierre à toutes celles qui font déjà tas autour de Nicolas Sarkozy, comme sur un terrain de lapidation. Cet homme étrange, qui file devant le vent, a, de toute évidence, des talents et même des qualités. J'ai essayé de raconter "N. le maudit" tel que je l'ai vu, avec ses grandeurs, ses petitesses et ses ridicules. Me suis-je trompé? N'ai-je pas forcé le trait? Mon portrait n'est-il pas honteusement caricatural? Chaque fois que je termine un livre politique, je me pose les mêmes questions. À vous de répondre.


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