Éditeur(s) : Dupuis 1996
Auteurs : J-P Stassen
Chronique d'une banlieue d'aujourd'hui et du brassage muti-culturel. Entre galère et joie, la jeunesse aura-t-elle la chance de s'en sortir ?
Au "Bar des bons enfants" se retrouvent tous les habitués du quartier : Louis le Portugais, chômeur en fin de droit; Pol et sa bande, toujours fauchés, toujours assoiffés, prêts à tout pour se faire un peu d'argent; Potché et Lam, deux enfants roumains qui apprennent la vie dans la rue; et surtout Dontcha, leur grande soeur qui fait tourner bien des têtes et battre bien des coeurs. Mais à quoi tous ces immigrés peuvent bien rêver lorsque leur avenir se limite à survivre ? Prêt à tout pour arracher un peu de bonheur à la grisaille, comment chaque personnage réagira face à l'adversité ?
Stassen est un auteur finalement assez peu connu en dehors du « Bar du vieux français ». Le trait est ici plus fin ; il y a une sorte de fragilité, de côté enfantin, malgré un propos très dur. Tous les personnages sont perdus et se rattachent à des rêves, des obsessions, entre deux coups plus ou moins foireux pour tenter de se faire un peu de blé. Il y a comme une chape de plomb dans leur vie, quelque chose qui les maintient au sol, les empêche de vraiment aspirer à autre chose. Tout cela, Stassen le fait passer de façon très sobre, tout en suggestion, et c'est particulièrement efficace et poignant.
Au "Bar des bons enfants" se retrouvent tous les habitués du quartier : Louis le Portugais, chômeur en fin de droit; Pol et sa bande, toujours fauchés, toujours assoiffés, prêts à tout pour se faire un peu d'argent; Potché et Lam, deux enfants roumains qui apprennent la vie dans la rue; et surtout Dontcha, leur grande soeur qui fait tourner bien des têtes et battre bien des coeurs. Mais à quoi tous ces immigrés peuvent bien rêver lorsque leur avenir se limite à survivre ? Prêt à tout pour arracher un peu de bonheur à la grisaille, comment chaque personnage réagira face à l'adversité ?
Stassen est un auteur finalement assez peu connu en dehors du « Bar du vieux français ». Le trait est ici plus fin ; il y a une sorte de fragilité, de côté enfantin, malgré un propos très dur. Tous les personnages sont perdus et se rattachent à des rêves, des obsessions, entre deux coups plus ou moins foireux pour tenter de se faire un peu de blé. Il y a comme une chape de plomb dans leur vie, quelque chose qui les maintient au sol, les empêche de vraiment aspirer à autre chose. Tout cela, Stassen le fait passer de façon très sobre, tout en suggestion, et c'est particulièrement efficace et poignant.