» Article de 28.08.2015 » page 9


Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher

Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher


Pendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, - mais, au premier coup d'oeil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n'était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l'essence poétique fait presque une volupté, et dont l'âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi, et, rien qu'à voir la maison et la perspective caractéristique de ce domaine, - les murs qui avaient froid, - les fenêtres semblables à des yeux distraits, - quelques bouquets de joncs vigoureux, - quelques troncs d'arbres blancs et dépéris, j'éprouvais cet entier affaissement d'âme qui, parmi les sensations terrestres, ne peut se mieux comparer qu'à l'arrière-rêverie du mangeur d'opium, - à son navrant retour à la vie journalière, - à l'horrible et lente retraite du voile. C'était une glace au coeur, un abattement, un malaise, - une irrémédiable tristesse de pensée qu'aucun aiguillon de l'imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand. Qu'était donc, - je m'arrêtai pour y penser, - qu'était donc ce je ne sais quoi qui m'énervait ainsi en contemplant la Maison Usher ?





Éditions © publie.net







Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher

Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher


Pendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, - mais, au premier coup d'oeil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n'était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l'essence poétique fait presque une volupté, et dont l'âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi, et, rien qu'à voir la maison et la perspective caractéristique de ce domaine, - les murs qui avaient froid, - les fenêtres semblables à des yeux distraits, - quelques bouquets de joncs vigoureux, - quelques troncs d'arbres blancs et dépéris, j'éprouvais cet entier affaissement d'âme qui, parmi les sensations terrestres, ne peut se mieux comparer qu'à l'arrière-rêverie du mangeur d'opium, - à son navrant retour à la vie journalière, - à l'horrible et lente retraite du voile. C'était une glace au coeur, un abattement, un malaise, - une irrémédiable tristesse de pensée qu'aucun aiguillon de l'imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand. Qu'était donc, - je m'arrêtai pour y penser, - qu'était donc ce je ne sais quoi qui m'énervait ainsi en contemplant la Maison Usher ?





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Muriel Rozelier - Une vie de pintade à Beyrouth

Muriel Rozelier - Une vie de pintade à Beyrouth


A Beyrouth, être belle est un devoir. Jonglant habilement entre toutes les influences culturelles, elles chérissent autant leurs mezzés que leurs smoothies. Quand elles ont fini de se demander qui elles sont (chiites ou maronites, de la montagne ou de la plaine), elles se retrouvent sur le Corniche, sur le front de mer, pour voir autant que pour être vues. Cet ouvrage dresse des portraits de femmes de différentes communautés dans une ville marquée par la guerre civile. Il passe à la loupe leur mode de vie, dresse un état de la condition féminine et livre aussi des conseils, des bons plans et des adresses pour profiter pleinement de la ville.





Éditions © Le Livre de Poche (9 mars 2011)







J.J. Connolly - X

J.J. Connolly - X

Les Soprano dans le monde de Trainspotting : LE thriller culte sur la pègre anglaise.
X est un dealer londonien anonyme, et tient à le rester : dans son milieu, la notoriété relève en effet de la faute professionnelle. Et des fautes professionnelles, X veille soigneusement à n'en commettre aucune.
Il se contente d'être un intermédiaire, ce qui lui évite de fréquenter la rue et ses camés trop bavards.
Il ne flambe pas, préférant rester discret sous ses allures d'homme d'affaires. La pègre le tient en haute estime pour son intelligence et sa rigueur. Sachant qu'on ne fait en général pas de vieux os dans le business, X met le maximum d'argent de côté pour pouvoir prendre le large le jour de ses 30 ans. Il en a 29 et il ne lui reste plus que quelques semaines à tirer quand son boss, le mafieux Jimmy Price, lui demande un dernier service qui va bouleverser la donne d'une manière fort inattendue.

Publié en 2000, X a été en Angleterre l'un des plus grands succès de librairie de l'année et une véritable bombe dans le domaine du polar mafieux. Au moment où Guy Ritchie modernisait les films de gangsters avec Arnaques, crimes et botanique ou Snatch, J.J. Connolly révolutionnait le genre avec ce thriller d'un réalisme à toute épreuve, peuplé de figures aussi déjantées qu'inoubliables.
Traduit pour la première fois en français, ce véritable feu d'artifice à la gloire de la pègre est un véritable régal.






Auteur : J.J. Connolly
Titre : X
Editeur : Sonatine
Genre : Polar (mafia)
Date parution : 9 Avril 2015
Langue : Français
Nombre de pages : 438






Lauren Beukes - Les monstres

Lauren Beukes - Les monstres

Même les tueurs ont des rêves.
Depuis qu'elle travaille à Detroit, département des Homicides, l'inspectrice Gabriella Versado ne s'était jamais trouvée face à une telle monstruosité : un jeune garçon mutilé, le haut de son corps mêlé aux membres inférieurs d'un cerf.
Profondément remuée, Gabi se lance à la recherche du macabre sculpteur.
Pendant ce temps, sa fille, Layla, qu'elle délaisse trop souvent, se met en tête de débusquer des pervers sur Internet avec sa meilleure amie. Sa mère ne se doute pas un instant que l'adolescente est à deux doigts de tomber entre les mains du psychopathe, un fou qui se rêve artiste...

Lauren Beukes construit avec virtuosité une intrigue policière qui nous dévoile le destin d'une poignée de personnages perdus dans la vie, errant dans une métropole en plein déclin. Bienvenue à Murder City.





Auteur : Lauren Beukes
Titre : Les monstres
Editeur : Presses De La Cité / Sang d'Encre
Genre : Polar et Thriller
Date parution : 4 Juin 2015
Langue : Français
Nombre de pages : 470




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