» Article de Aout 2015 Année » page 57

Millenium 4 Ce qui ne me tue pas


David Lagercrantz

Millénium 4 - Ce qui ne me tue pas

Actes Sud (2015)


Format : epub

Langue : français

Millenium 4 Ce qui ne me tue pas


Dix ans après la publication en Suède du premier volume, la saga Millénium continue....
La revue Millénium a changé de propriétaires. Ses détracteurs accusent Mikael Blomkvist d'être un has-been et il envisage de changer de métier. Tard un soir, Blomkvist reçoit un appel du professeur Frans Balder, un chercheur de pointe dans le domaine de l'IA, l'intelligence artificielle. Balder affirme détenir des informations sensibles qui concernent le service de renseignement des États-Unis. Il a également été en contact avec une jeune femme, une hackeuse hors du commun qui ressemble à s'y méprendre à une personne que le journaliste ne connaît que trop bien. Mikael Blomkvist espère tenir enfin le scoop dont Millénium et lui ont tant besoin. Quant à Lisbeth Salander, fidèle à ses habitudes, elle suit son propre agenda.






Edgar Allan Poe - Le masque de la mort rouge

Edgar Allan Poe - Le masque de la mort rouge

La Mort Rouge avait pendant longtemps dépeuplé la contrée. Jamais peste ne fut si fatale, si horrible. Son avatar, c'était le sang, - la rougeur et la hideur du sang. C'étaient des douleurs aiguës, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l'être. Des taches pourpres sur le corps, et spécialement sur le visage de la victime, la mettaient au ban de l'humanité, et lui fermaient tout secours et toute sympathie. L'invasion, le progrès, le résultat de la maladie, tout cela était l'affaire d'une demi-heure.












Edgar Allan Poe - Le chat noir

Edgar Allan Poe - Le chat noir

Un homme tendre et bon va se transformer au point d'en arriver à maltraiter et trier ceux qu'il aime. Il raconte lui-même sa déchéance, faisant entrer le lecteur dans sa propre peau. Entre délire et folie, Poe signe ici l'un des plus grands textes de la littérature d'horreur.






Éditions © Bibebook







Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher

Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher


Pendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, - mais, au premier coup d'oeil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n'était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l'essence poétique fait presque une volupté, et dont l'âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi, et, rien qu'à voir la maison et la perspective caractéristique de ce domaine, - les murs qui avaient froid, - les fenêtres semblables à des yeux distraits, - quelques bouquets de joncs vigoureux, - quelques troncs d'arbres blancs et dépéris, j'éprouvais cet entier affaissement d'âme qui, parmi les sensations terrestres, ne peut se mieux comparer qu'à l'arrière-rêverie du mangeur d'opium, - à son navrant retour à la vie journalière, - à l'horrible et lente retraite du voile. C'était une glace au coeur, un abattement, un malaise, - une irrémédiable tristesse de pensée qu'aucun aiguillon de l'imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand. Qu'était donc, - je m'arrêtai pour y penser, - qu'était donc ce je ne sais quoi qui m'énervait ainsi en contemplant la Maison Usher ?





Éditions © publie.net







Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher

Edgar Allan Poe - La chute de la maison Usher


Pendant toute une journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, - mais, au premier coup d'oeil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n'était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l'essence poétique fait presque une volupté, et dont l'âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi, et, rien qu'à voir la maison et la perspective caractéristique de ce domaine, - les murs qui avaient froid, - les fenêtres semblables à des yeux distraits, - quelques bouquets de joncs vigoureux, - quelques troncs d'arbres blancs et dépéris, j'éprouvais cet entier affaissement d'âme qui, parmi les sensations terrestres, ne peut se mieux comparer qu'à l'arrière-rêverie du mangeur d'opium, - à son navrant retour à la vie journalière, - à l'horrible et lente retraite du voile. C'était une glace au coeur, un abattement, un malaise, - une irrémédiable tristesse de pensée qu'aucun aiguillon de l'imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand. Qu'était donc, - je m'arrêtai pour y penser, - qu'était donc ce je ne sais quoi qui m'énervait ainsi en contemplant la Maison Usher ?





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