» Article de 24.02.2017 » page 9

Tom Lowe - La forêt aux papillons


Molly Monroe, étudiante spécialiste en entomologie, s'apprête à relâcher des papillons rares non loin de l'endroit où, en 1935, a eu lieu la fusillade au cours de laquelle le FBI a tiré quatre mille balles contre le gang Barker, tuant Ma Barker et un de ses fils. En prenant une photo, Molly tend à son insu le ressort d'un piège qu'elle ne verra pas se refermer. Sean O'Brien, lui, voit bien quelqu'un parmi les milliers de voitures du parking d'un Walmart : un prédateur. L'homme marche vite. Il suit deux femmes. En essayant d'empêcher cet enlèvement, O'Brien fait une nouvelle rencontre. Mais il rencontre aussi l'horreur absolue qui se dissimule dans la forêt. À la recherche des indices cachés au plus profond des bois, il pénètre au coeur du mystère où une malédiction du passé se mêle à une présence terrifiante pour construire un piège explosif avec une seule issue...



Angel Parra - Bienvenue au paradis

Après trente ans d'exil à Paris, Andrés revient au Chili. Madeleine, sa compagne parisienne, lui a offert son billet en l'informant qu'elle le quitte pour un joueur de bandonéon, excellent danseur de tango. Au paradis chilien il est accueilli avec un barbecue succulent et du pisco, il va manger à satiété pour soigner sa nostalgie mais va mal digérer ce que lui révèle l'histoire de la famille, reflet de la nouvelle société chilienne. Témoin impassible de l'impunité la plus insolente, il saisira l'occasion d'exercer sur un mode grotesque et tragicomique une véritable justice poétique.

Ángel Parra dépasse les thèmes classiques de la nostalgie et du retour en mettant à nu la réalité de ses personnages et de leur entourage, à l'aide de ses armes favorites : l'humour, la parodie et l'ironie subtile. Le roman est écrit dans une langue brillante et précise qui s'avère être tout ce qui reste de ce lieu perdu pour toujours qu'est l'exil.

Extrait:
"Comme un imbécile, je me suis mis à penser aux cadeaux et aux bricoles à acheter pour ne pas arriver les mains vides. Précision : ne pas arriver les mains vides est une coutume qui date de l'époque des conquistadors espagnols. Ils apportaient des petits miroirs, des peignes et toutes sortes de babioles. En échange ils emportaient l'or, les femmes et les épices qui pimenteraient leurs repas au cours des festivités de retour aux côtés d'Isabelle la Catholique."



Phyllis Dorothy James.Meurtres en soutane.

St Anselm, un collège de théologie fondé au xixe siècle et situé sur un promontoire isolé et venteux de la côte sud-est de l'Angleterre, accueille une vingtaine d'étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l'un d'eux, Ronald Treeves, est découvert mort au pied d'une falaise, enseveli par une chute de sable, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l'issue de l'enquête. Le commandant Dal-gliesh, qui a lui-même fréquenté le collège au cours de son enfance, accepte de venir passer un week-end sur les lieux pour ce qu'il ne croit devoir être qu'une vérification de routine. En réalité, il va se trouver confronté à l'une des plus sordides affaires de sa carrière. Car d'autres visiteurs sont attendus ce même week-end au collège, et tous n'en ressortiront pas vivants.



Erik Orsenna - Loyola's Blues

Sur le quai de la gare, son père lui avoue enfin : leur famille est ruinée. La crise a frappé durement, le couple divorce et doit vendre la maison. Sébastien se retrouve seul, envoyé dans un collège de province, dirigé par des Jésuites, fidèles de Loyola, à la poigne de fer. Confronté à la cruauté de ses camarades et aux échos effrayants de la guerre, Sébastien fera sa propre éducation.

En 1974, alors qu'il a 27 ans, Erik Orsenna publie son premier roman : «Loyola's blues». Premier roman publié, mais en fait 13ème d'une longue série débutée à l'age de dix ans, si l'on en croit l'auteur. Nous sommes en pleine époque du Nouveau Roman : pas de personnages, pas d'histoire, déstructuration de la syntaxe, coquilles et ponctuation aléatoire. De la forme, de la forme...!



Leo Perutz - Le Judas de Léonard

Milan, 1498... Léonard de Vinci travaille à sa célèbre Cène et cherche en vain un modèle pour la figure de son " Judas ". Il a beau hanter tous les mauvais lieux, passer en revue toutes les canailles de l'endroit, les vices qu'il découvre sont à l'évidence de ceux que Jésus aurait pardonnés. Or Jésus n'a pas pardonné à Judas... Et si, au lieu de chercher parmi ceux que la société désigne comme ses brebis galeuses, Léonard allait jeter un coup d'oeil chez ceux qu'on appelle les " honnêtes gens " ...

Citation:
"Je ne sers ni duc ni prince, dit Léonard, et je n'appartiens à aucune ville, à aucun pays, aucun royaume. Je ne sers que ma passion d'observer, de comprendre, d'ordonner et de créer, et je n'appartiens qu'à mon oeuvre."


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