» Article de Octobre 2018 Année » page 575

Weihui, "Shanghai Baby"


Attention, révolution littéraire ! Du moins c'est ce que l'on est censé penser à la vue du livre de Weihui, Shanghai Baby, roman condamné par le gouvernement chinois aux supplices du pilori et de la censure. Et à sa lecture, on imagine aisément que cette histoire de babydoll, occupée à sillonner Shanghai la nuit à la recherche de l'amour parmi ses amours, que le témoignage de cette femme instruite, qui s'affirme libre de ses choix, revendicatrice et passionnée, aient pu déranger. Si les femmes ont encore de nombreux combat à mener, l'auteur livre avec Shanghai Baby sa participation à l'effort collectif. Dans une langue élégante et concise, sans oublier de s'adonner parfois aux tourments de la poésie, Weihui nous raconte l'histoire d'une certaine Coco (double quasi parfait de l'auteur) qui n'hésite pas à s'écrier parfois : "Quel bonheur, quelle chance d'être jeune, belle et d'avoir pu écrire un livre." Amoureuse d'un peintre dépressif et impuissant, Coco veut tout connaître, tout vivre : l'amour, la joie, le désir. Dans ce dessein, elle mène une vie folle et bruyante, prend un amant allemand, tente d'écrire son deuxième livre, ménage ses parents. En somme, tente de survivre sans se taire et s'oublier. Décrivant une Shanghai cosmopolite et fastueuse, Weihui nous séduit avec cette histoire douce-amère, même si dans les réflexions de son héroïne affleure à la surface une candeur de petite fille riche un peu "tête à claques". -Hector Chavez

Présentation de l'éditeur
Shanghai Baby, interdit, saisi et pilonné dans son pays comme au bon vieux temps de la Révolution culturelle, bouscule hardiment les tabous et souffle un vent nouveau et provocateur sur la Chine.
Coco, une jeune femme sans complexes animée d'une prodigieuse soif de vivre et de tout découvrir, raconte le roman de sa vie aimantée par ces deux pôles que sont Tiantian le frère de coeur, peintre fragile et impuissant, et Mark, l'amant allemand. Pour décor, Shanghai et le goût de ses nuits scintillantes.



Laura El Makki, "Herbert George Wells"

"Sans rêves, la vie humaine serait insupportable pour la plus grande multitude des êtres humains."

Herbert George Wells (1866-1946) est un homme pressé de vivre et d'aimer. Lecteur de Platon et de Darwin, ce fils de commerçants anglais, d'abord professeur de biologie, abandonne vite la dissection des grenouilles pour laisser libre cours à son imagination débridée. Tandis que l'ère victorienne agonise, il donne naissance à une quatrième dimension (La Machine à explorer le temps), fait débarquer les Martiens sur Terre (La Guerre des mondes) et envisage les conséquences de la manipulation génétique (L'Île du docteur Moreau). Écrivain prolifique, courtisé par les hommes politiques de son temps et par les femmes qu'il collectionne sans compter, Wells agace Jules Verne quand il se dit 'prophète'. C'est pourtant lui qui, avant même le premier conflit mondial, anticipe l'arme atomique, ou encore, bien avant Internet, songe à la construction d'un système global de connaissances, accessible à toute l'humanité.

Biographie de l'auteur
Laura El Makki travaille à France Inter depuis 2009 en tant que productrice de programmes culturels (" On n'a pas fini d'en lire ", " Les beaux esprits se rencontrent ", " Un été avec Proust " et dernièrement, " Un été avec Victor Hugo "), auteur de fictions radiophoniques et préparatrice d'émissions littéraires (" ça peut pas faire de mal ", aux côtés de Guillaume Gallienne). En 2013, elle a coordonné l'ouvrage collectif Un été avec Proust, publié en coédition France Inter/Editions des Equateurs, et a co-écrit la même année une biographie sur le philosophe américain Henry David Thoreau (" Folio Biographies ", n°115).



Un lieu à soi - Virginia Woolf


Un lieu à soi rassemble une série de conférences sur le thème de la fiction et des femmes que Virginia Woolf prononça en 1928 à l'université de Cambridge. Ce vaste sujet a donné naissance à une tout autre question, celle du lieu et de l'argent, qui donne son titre à l'essai : "Une femme doit avoir de l'argent et un lieu à elle si elle veut écrire de la fiction." A la manière d'un roman, et s'appuyant sur l'histoire littéraire, Virginia Woolf retrace ainsi le cheminement qui l'a conduite vers cette célèbre thèse, qui reste incontournable de nos jours. Chef-d'oeuvre de la littérature féministe, Un lieu à soi brille d'un nouvel éclat sous la plume de Marie Darrieussecq. Jouant de l'humour et de l'ironie de Virginia Woolf, cette traduction propose une remise en perspective essentielle de la question de l'écriture et des femmes au sein de la littérature contemporaine.



Le Vrai Monde - Natsuo Kirino

Banlieue de Tokyo. Quatre jeunes écolières, Toshiko, la sérieuse, Terauchi, la douée, Yuzan, la paumée et Kirazin la fêtarde, passent un mois d'août lourd et studieux dans une école de bachotage lorsque, un matin, Toshiko entend du bruit dans la maison d'à côté. Intriguée, elle demande au fils de la voisine si tout va bien et celui-ci, surnommé " le lombric " (il est mal foutu et ne réussit pas en classe), lui répond que oui.

Quelques heures plus tard, Toshiko découvre qu'on lui a volé son vélo. Elle n'en dit rien et se tait sur ses soupçons, - car elle vient d'apprendre que " le lombric" a disparu et que sa mère a été assassinée à coups de batte de base-ball.

Aussitôt mises dans le secret par " le lombric " en personne, les quatre jeunes filles vont s'acoquiner pour aider le jeune assassin que, pour des raisons propres à chacune, elles considèrent comme un antihéros de la société japonaise.



Jean-Paul Belmondo, "Mille vies valent mieux qu'une"


Jean-Paul Belmondo se livre. Son enfance marquée par la guerre, sa mère courage, l'atelier de son père sculpteur, ses premières amours. Il nous entraîne dans les pas dilettantes de son service militaire en Algérie. Il nous invite aux comptoirs de la rue Saint-Benoît pour y faire les quatre cents coups avec ses copains de toujours : Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Michel Beaune, Pierre Vernier, Charles Gérard. Il nous fait part de ses joies et ses peines les plus grandes.
Alors oui, mille vies valent mieux qu'une.

Jean-Paul Belmondo se raconte pour la première fois et laisse voir l'homme derrière la légende. Magnifique. Danielle Attali, Le Journal du dimanche.

Les souvenirs de famille, de potes et de cinéma, de bêtises et de drames s'égrènent entre rires et larmes pour retracer cette tumultueuse existence. Ghislain Loustalot, Paris Match.

Une lecture plaisante, qui est aussi une réflexion sur la notion incertaine de talent. Michel Guerrin, Le Monde.

Biographie de l'auteur
Jean-Paul Belmondo est né le 9 avril 1933. D'abord acteur de théâtre, il est l'incarnation masculine de la Nouvelle Vague avant d'alterner, durant toute sa carrière, films populaires, d'art et d'essai, ou policiers. Il est champion du box-office avec près de 150 millions de spectateurs en cinquante ans de carrière, ayant tourné avec les plus grands réalisateurs.


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