Diyarbakir, capitale du Kurdistan turc, aujourd'hui : sur les remparts de la forteresse antique de Sur, la neige tombe. Lente, douce et tranquille.
Dialoguant avec une mystérieuse interlocutrice, Oya Baydar, figure majeure de la littérature turque et ancienne militante marxiste, revient sur une vie de luttes dont la tragédie kurde contemporaine est l'ultime chapitre.
L'idéal révolutionnaire et les bonnes intentions d'une génération d'intellectuels turcs se heurtent, en des chants alternés, à la réalité crue de la guerre et quotidien d'un peuple, pour qui l'urgence est de survivre.