20 pages | True PDF | 8.8 MB

Vous aimez vous faire peur?
Vous dévorerez ce thriller très noir...
Cannes, années 80. L'envers du décor.
La ville s'enfonce dans un hiver pluvieux.
L'inspecteur Julia Zimmerman doit faire face à une série de meurtres barbares.
Les victimes sont toutes des hommes. Jeunes. Homosexuels. Castrés.
Le Mutilateur nargue la police.
Entre deux cafés froids et le clavier fatigué de sa machine à écrire,
Julia et son équipe essaient de démêler les fils d'une enquête insoutenable.
Malgré son effroi, Julia continue à avancer, comme un vaillant petit soldat,
tandis que la neige commence à tomber sur la ville balnéaire et que le sang continue de couler.

Fermez bien votre porte avant de dévorer ce roman noir au fond de votre lit, et si on frappe ce soir, n'allez pas ouvrir.

Que n'a-t-on dit sur Pascal Nègre ! Incarnation de tous les maux de l'industrie du disque, démiurge cynique de la Star Ac', ennemi juré des internautes, marchand de soupe, artisan de l'hégémonie d'Universal sur le marché de la musique en France... Personnage public que tous les Français ont vu à la télévision, il est aussi - et paradoxalement - un homme qui parle peu. Alors, pour la première fois en Europe, un patron de grande maison de disques affronte tous ceux qui se sont faits ses juges.
Pascal Nègre s'entretient librement avec le journaliste Bertrand Dicale sur la crise du disque, sur sa lutte contre le téléchargement illégal, sur la téléréalité musicale, sur "l'affaire Johnny", sur les profits qu'Universal continue de générer malgré l'effondrement du marché. Il expose aussi sa passion pour la musique, ses crédos de producteur de disques, sa vision du futur de l'industrie culturelle la plus présente dans le quotidien des Français.
Le président d'Universal-France dévoile la face cachée d'un métier qui suscite toutes sortes de fantasmes, explique comment on construit une carrière, pourquoi la plupart des disques ne sont pas profitables, comment l'industrie du disque a eu le sentiment d'être sacrifiée par les politiques au profit de l'industrie des télécoms, pourquoi les majors du disque deviennent les derniers acteurs d'un secteur ravagé, comment la plus importante d'entre elles a accru sa puissance malgré l'érosion de son chiffre d'affaires...
Pour la première fois, l'homme le plus puissant de la musique en France parle sans tabous.

«Elle tricote. Je sors mon carnet. - Raconte-moi précisément ce qui s'est passé dans les convois... - Plus tard... Je rêve de recueillir cette histoire qui est aussi la mienne et elle s'y oppose comme une gamine butée. - Quand plus tard ? - Quand tu auras eu ton bébé.» Aravni garde farouchement le silence sur son passé. Sa petite-fille, Valérie, aimerait pourtant qu'elle lui raconte son histoire, l'Arménie, Alep, Constantinople et Marseille. Dans ce récit qui traverse le siècle, elle écrit le roman de la vie, ou plutôt des vies d'Aravni : de la toute jeune fille fuyant le génocide arménien en 1915 jusqu'à la grand-mère aussi aimante qu'intransigeante qu'elle est devenue, elle donne à son existence percutée par l'Histoire une dimension universelle et rend hommage à cette grand-mère «étrangère» de la plus belle façon qui soit.

Difficile d'écrire son histoire lorsqu'on habite dans une porcherie et, qui plus est, lorsqu'on est devenue une truie. Car telle est l'extraordinaire aventure de la narratrice de cette fable terriblement sensuelle, qui se métamorphose sous les yeux stupides de son ami Honoré, prend du poids, se découvre une soudaine aversion pour la charcuterie, se voit pousser des seins surnuméraires, et finit, bien obligée, par quitter la parfumerie dont elle était l'hôtesse très spéciale... Tantôt humaine, tantôt animale, elle erre dans les égouts et dans les jardins publics où elle se nourrit de débris végétaux, elle met bas ses porcelets, devient l'égérie du futur président de la République avant d'être la maîtresse d'un très séduisant loup qui se nourrit de livreurs de pizzas et manquer finir sa vie dans l'assiette de sa propre mère. Derrière ces aventures porcines se profile une société aux prises avec un extrémisme obsessionnel de la vie saine mais de fait corrompue, une vaste ferme des animaux où les achats se règlent en Euro ou en Internet Card, où charlatans et fous mystiques se disputent le pouvoir. Le récit de cette modification se double donc d'un conte moral où l'oeuvre d'imagination affiche ses intentions de satire sociale. Se plaçant d'emblée sous l'égide de Knut Hamsun, de la glèbe et de la sauvagerie attenante à l'humain, la narratrice, truie endiablée, permet au lecteur de renouer avec des plaisirs de lecture qui viennent de très loin.