» Article de 02.09.2022 » page 5

La Fin du Moyen Age - Joël Blanchard

La France à l'aube de la Renaissance.

Délimitée par le règne des premiers Valois, de 1328 à 1515, la fin du Moyen Âge est une période haute en couleur, forte en contrastes, marquée

par la guerre de Cent Ans, les rivalités fratricides entre princes du sang, les rébellions communales contre l'impôt, les pandémies comme la

peste noire, la lutte inexpiable entre Armagnacs et Bourguignons. Elle est aussi marquée par des débats érudits, des discussions théologiques,

une abondante production d'œuvres littéraires, prophétiques, juridiques... Loin de l'image du déclin et du désenchantement popularisée par le

romantisme, Joël Blanchard donne à voir une fin de Moyen Âge inspirée, savante, bouillonnante d'idées neuves et traversée d'une rare vitalité

créative. Puisant dans ses connaissances du paysage culturel, politique et militaire du royaume de France en ce temps-là, l'auteur réhabilite

avec pénétration et un incontestable brio presque deux siècles d'une histoire trop souvent négligée.




Au pays du matin calme (Nouvelle histoire de la Corée des origines à nos jours) - Samuel Guex

Mais quel est donc le mystère de ce pays étonnant, doté d'une créativité sans limites ? Après les industries lourdes, automobiles, électroniques,

la Corée est en passe de réussir dans de nouveaux domaines où on ne l'attendait pas : le cinéma, les livres ou encore la musique. Une conquête

mondiale, un soft power presque parfait qui hisse désormais le pays au rang des nations les plus développées. Pourtant, la péninsule hyper

connectée et résolument tournée vers l'avenir s'enorgueillit de son histoire plurimillénaire, riche en mythologies et personnages légendaires, et

toujours endurante aux défis posés par ses impérieux voisins : le Japon ou la Chine. Après son annexion par l'empire japonais en 1920, la

Corée avait disparu de la scène mondiale. Elle ne réapparut qu'avec la guerre de Corée, un événement qui résuma longtemps à lui seul notre

connaissance de cette région de l'Asie. Au fil des pages, Samuel Guex raconte la longue histoire de ce pays qui, tel un phénix, renaît sans cesse

et ne renonce jamais. Mêlant son récit aux débats actuels qui agitent les Coréens – et la Réunification n'est pas l'un des moindres –, il montre à

quel point le passé reste fondamental pour comprendre la modernité de la Corée.




L'État contre les juifs. Vichy, les nazis et la persécution antisémite - Laurent Joly

Sur Vichy et la Shoah, on pensait tout savoir. Ce livre démontre qu'il reste encore beaucoup à découvrir. Répondant à une série de questions

clés, Laurent Joly renouvelle profondément l'histoire de la persécution des juifs sous l'Occupation et balaie bien des idées reçues.
Pourquoi, dès l'été 1940, le régime du maréchal Pétain a-t-il impulsé une politique antisémite ? Pourquoi a-t-il accepté de contribuer aux

déportations massives décidées par les nazis en 1942 et d'assumer pleinement ces opérations, à Paris comme en zone libre ? Dans quelle

mesure l'administration a-t-elle collaboré à la politique génocidaire ?
S'appuyant sur de nombreuses sources inédites, restituant les marges de manœuvre des agents (du dirigeant étatique jusqu'au simple gardien

de la paix) et les effets concrets de leurs décisions, Laurent Joly écrit une histoire incarnée, au plus près des exécuteurs, des victimes et des

témoins.
Le lecteur apprendra ainsi que le statut d'octobre 1940 n'est pas une simple transposition de la tradition antisémite française : Vichy cherche

surtout à suivre le modèle nazi. Sur le Vel d'Hiv, il découvrira une histoire qu'on ne lui a jamais racontée : l'opération du point de vue policier.

Enfin, il réalisera que l'idée selon laquelle la persécution des juifs a été occultée par la justice de l'épuration mérite d'être fortement nuancée.
Au bout du compte, Laurent Joly montre que si toute la puissance de l'État a été mobilisée pour persécuter puis rafler les juifs, les logiques

propres à l'appareil étatique, ses objectifs contradictoires, ses pesanteurs et finalement les résistances ont contribué à ce que la majorité des

juifs de France, frappés de plein fouet par la persécution, échappent malgré tout à la mort.



Alphonse Boudard - Une vie à crédit - Dominique Chabrol

De la misère noire aux honneurs de l'Académie française, en passant par le sanatorium, la prison, la Résistance et le cinéma, sa vie fut le

meilleur de ses romans. Vingt ans après sa disparition, voici la biographie définitive d'un prince de l'argot, du braquage et du roman noir,

enrichie de documents et de photos inédits.

Alphonse Boudard (1925-2000) n'était pas un auteur " convenable ". Né de père inconnu, confié dès sa naissance à un couple de paysans, il a

connu la misère sous l'Occupation, avant de rejoindre la Résistance et de participer à la libération de Paris. Il fera tout pour échapper à l'usine,

et ses mauvaises fréquentations le conduiront une première fois en prison, d'où il sortira gravement malade.

Pendant près de dix ans, il alterne les séjours dans des cellules putrides et les salles communes de sanatoriums. Il y connaîtra la plus noire

débine et les mauvais traitements. Mais il y croise aussi les vedettes des faits divers de l'après-guerre et y lit les meilleurs auteurs. Au fond du

trou, entre deux hostos, deux condamnations, il trouvera la force de devenir écrivain en publiant La Métamorphose des cloportes (1962), futur

classique du film policier.

Deux romans autobiographiques,
La Cerise (1963) et
L'Hôpital (1970), feront de Boudard un auteur populaire, salué par la critique et distingué enfin par l'Académie française avec
Mourir d'enfance (1995). Ce maître de l'argot et du bitume parisien y tire de l'ombre toute une galerie de laissés-pour-compte, de tueurs et de

demi-fous, avec un parti pris : faire sourire des plus terribles histoires.

Démêlant le vrai du faux de cette existence soigneusement romancée, Dominique Chabrol retrace le parcours d'un gamin de Paris devenu

l'inventeur de sa propre vie – dont quelques-uns des personnages se nommaient Céline, Paraz, Gabin, Ventura, Simenon, Brassens, Audiard ou

Nucéra.



Ainsi parlait ma mère - Rachid Benzine

" Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de

Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée

par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu'à en effacer l'encre par

endroits. Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d'autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je

ne sais pas. Je n'ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c'est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la

journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d'être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie. Et de son fils. "



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