" Un festin littéraire ! L'audace de Jakob Nolte, écrivain visiblement atteint de génie autant que de démence, n'est pas sans rappeler Thomas
Pynchon ou David Foster Wallace. " – Der Tagesspiegel
Une belle nuit de pleine lune, quelque part en Norvège, dans les années 1970. Un couple dort. Soudain, madame se réveille, se transforme en
loup-garou, trucide son époux – puis se rendort paisiblement. Au matin, les jumeaux Iselin et Edvard découvrent avec consternation la scène de
carnage conjugal. Ils comprennent alors qu'ils sont les héritiers d'une très ancienne malédiction lycanthropique, et décident de fuir. Ils
trouveront refuge, l'une auprès de terroristes passablement niais, l'autre dans une communauté de hippies ahuris. Mais rien ne sert de courir :
on ne renie pas sa propre bestialité – pas plus qu'on n'échappe à celle d'un monde où l'homme est littéralement devenu un loup pour l'homme.
Fable anarcho-animalière? Satire politique? Thriller nihiliste? Délire surréaliste? Les Violences est un OLNI (objet littéraire non identifié) qui,
sous des abords baroques, se lit comme une allégorie terriblement actuelle et lucide, réglant son compte, dans un éclat de rire sauvage, à
toutes les utopies de notre siècle barbare.