Éditeur(s) : Futuropolis
Date : 2009
Date : 2009
8 août 1793 à Paris. Alors que le premier musée de la Nation ouvre ses portes au public, Jules Stern, un jeune homme disant venir de Khazarie, cherche à rencontrer le peintre David mais ne réussit qu'à croiser son regard. Un mois plus tard, lorsqu'il est introduit auprès du Comité de Sûreté générale, la vue de l�adolescent provoque un trouble chez l'artiste. Il suffit de regarder la liste des réalisateurs de films avec lesquels Jean-Claude Carrière a travaillé, d'évoquer quelques noms comme ceux de Luis Buñuel, Milos Forman, Louis Malle, Nagisa Ōshima ou Andrzej Wajda, pour s�attendre à ce que le résultat de son association au scénario avec Bernar Yslaire bouscule, voire dérange. Yslaire et Carrière imbriquent Histoire et fiction, politique et Art, dans une période très tourmentée de l'histoire de France : la Révolution.
Membre de la Convention nationale, le peintre Jacques-Louis David vit au coeur du pouvoir politique. Au diapason de l'idéologie des Jacobins, il prône la rupture de style avec l'Ancien Régime. Les oeuvres d'Art devront porter les valeurs de la République, qui ne peuvent s�exprimer qu'au travers d'un trait nerveux et énergique. Les toiles anciennes sont décrochées des murs du Louvre, qui se recouvrent de créations contemporaines. Alors que la Terreur est décrétée, que les têtes tombent et que les dénonciations se multiplient, les décors et les lignes s'épurent, le ciel se vide, au nom de l'Egalité. Robespierre est convaincu que le peuple se nourrit de symboles et que celui de la Révolution reste à trouver. Ses amis rejetant son idée de proclamer tous les cultes libres, il propose d�instaurer des fêtes révolutionnaires et commande à David un tableau représentant l'Etre Suprême. Mais l'artiste éprouve les plus grandes difficultés à réaliser le projet. Comment peindre un idéal, défini par procuration, quand les faits et le contexte ramènent sans cesse à la mort ? La beauté du jeune Stern pourrait nourrir l'inspiration, mais...
Membre de la Convention nationale, le peintre Jacques-Louis David vit au coeur du pouvoir politique. Au diapason de l'idéologie des Jacobins, il prône la rupture de style avec l'Ancien Régime. Les oeuvres d'Art devront porter les valeurs de la République, qui ne peuvent s�exprimer qu'au travers d'un trait nerveux et énergique. Les toiles anciennes sont décrochées des murs du Louvre, qui se recouvrent de créations contemporaines. Alors que la Terreur est décrétée, que les têtes tombent et que les dénonciations se multiplient, les décors et les lignes s'épurent, le ciel se vide, au nom de l'Egalité. Robespierre est convaincu que le peuple se nourrit de symboles et que celui de la Révolution reste à trouver. Ses amis rejetant son idée de proclamer tous les cultes libres, il propose d�instaurer des fêtes révolutionnaires et commande à David un tableau représentant l'Etre Suprême. Mais l'artiste éprouve les plus grandes difficultés à réaliser le projet. Comment peindre un idéal, défini par procuration, quand les faits et le contexte ramènent sans cesse à la mort ? La beauté du jeune Stern pourrait nourrir l'inspiration, mais...