Après avoir démasqué un traître au service des Soviétiques, George Smiley reprend les commandes du "Cirque", les services de renseignements britanniques. La situation n'est pas brillante : crédits coupés, réseaux démantelés. Avec patience, Smiley élabore un plan pour contre-attaquer l'espionnage soviétique. Aidé de Connie, il passe au crible tous les dossiers en archive pour déceler ceux sur lesquels le traître faisait de l'obstruction. Une affaire de blanchiment d'argent au Laos, menée par les Russes, avait été signalée. Par précaution, ce trafic a été stoppé puis il a repris dans un autre pays qui reste à découvrir. Une femme qui y était mêlée, est signalée à Hong-Kong. Smiley rappelle son vieux collègue Jerry Westerby, en retraite en Toscane, pour mener l'enquête.
Après La Taupe et avant Les Gens de Smiley, Comme un collégien est le second épisode de la lutte entre services de renseignement britanniques et soviétiques. Cette opposition, personnifiée par Smiley et Karla, se déroule en partie en Extrême-Orient. Dans cette fresque réaliste, pas de surhommes mais des personnages vrais, avec leurs qualités et leurs faiblesses.
Quatrième de couverture :
Dans Comme un collégien, Smiley repart en guerre et reprend sa longue marche vers l'insaisissable Karla. Et cette lutte par moments tourne à l'obsession : dans l'ancien bureau de son chef, Control, Smiley a fait accrocher une photographie de passeport, fortement agrandie. C'est Karla, dont l'effigie, exposée ainsi, est comme ces figurines de cire sur lesquelles les sorciers exercent leurs talents. Dans l'Extrême-Orient pris dans la tourmente de la guerre, sur les plages sans fin du Schleswig-Holstein et dans les salons douillets du quartier des ambassades à Berne, le duel se poursuit sans répit.
Échappant à l'espace confiné des bureaux où les services secrets livrent leur obscur combat, Comme un collégien, deuxième volet de la « trilogie de Karla », est un des romans les plus riches que le Carré nous ait donnés.