Éditeur(s) : Glénat 2002-2003-2005
3 volumes du même auteur, Frédéric Pontarolo, dans la même série « carrée » chez Glénat.
Akarus Tome 1 : Après Naciré, Frédéric Pontarolo confirme son talent par ses récits teintés de science-fiction ancrés dans l'univers des mégapoles futuristes. Pyrho le Brûleur n'a qu'un seul but : détruire les métastases qui défigurent les murs de sa ville, Akarus. Lors d'une mission, il découvre le cadavre d'une femme sur le toit d'un immeuble. Alors commence une enquête dangereuse dans cette ville hautement sécurisée où le crime paraît impossible. Au dessin expressionniste, en couleurs directes, s'ajoutent des personnages fantastiques et des traits d'humour absurde qui font de cette série prévue en deux volumes un récit noir aux accents orwelliens.
Akarus Tome 2 : Un troisième cadavre de femme vient d'être découvert à Akarus. Tout désigne Pyrho le Brûleur comme principal suspect et l'inspecteur Héléna, son ancienne amante, est obligée de le faire arrêter. Pyrho sera pourtant libéré, puisqu'un quatrième corps est découvert alors qu'il séjourne en prison. Petit à petit, Pyrho va commencer à découvrir la vérité... Une vérité terrible... Il va comprendre qui est vraiment sa voisine Lysa dont il se sent si proche, découvrir enfin son passé, et surtout obtenir la vérité sur les meurtres qui jonchent sa ville Akarus... Une ville vivante mais malade dont les métastases sont les symptômes de cette maladie... Une ville qui a également besoin de se reproduire si elle veut continuer à exister...
Deuxième partie du diptyque aussi étrange que passionnant de Frédéric Pontarolo. A son dessin expressionniste en couleurs directes, s'ajoutent des personnages fantastiques et des traits d'humour absurde qui font de ces deux volumes un récit noir aux accents orwelliens.
Sapiens : Quoi d'étonnant qu'un écrivain en manque d'imagination se torture l'esprit et ne soit obsédé que par sa muse : sa bien-aimée ! Une simple situation existentielle bascule soudainement au hasard de rues embrumées. Poursuivi par des enfants, le héros malgré lui est endormi de force. Le réveil est brutal. Changement de décor et rencontres étonnantes. Désormais isolé sur une île, ce Robinson contre son gré est confronté à d'étranges personnages dont Pétula, Minotaure au féminin, mi-vache mi-femme. Frédéric Pontarolo visite un monde étrange et singulier. Loin de la cité Akarus, son précédent dyptique dans la collection ''Carrément BD'', il opte résolument pour un univers absurde. Mais que l'on ne s'y trompe pas, Sapiens a sa logique propre, étonnante et tragique. Mêlant fable et onirisme, l'auteur paufine des personnages attachants entraînés dans une intrigue dont le dénouement est prophétique. Nul doute que Georges Orwell, l'auteur de ''1984'' et de ''La ferme des animaux'', aurait aimé ''Sapiens''.