» Article de 27.03.2016 » page 9

Albert Ogien - Pourquoi désobéir en démocratie


Les raisons de se révolter ne manquent pas. Mais en démocratie, s'engager dans un combat contre l'injustice, l'inégalité ou la domination est un geste qui doit s'exprimer sous une forme d'action politique acceptable. Parmi ces formes se trouve la désobéissance civile : elle consiste, pour le citoyen, à refuser, de façon non-violente, collective et publique, de remplir une obligation légale ou réglementaire parce qu'il la juge indigne ou illégitime, et parce qu'il ne s'y reconnaît pas. Cette forme d'action est souvent considérée avec méfiance : pour certains, elle ne serait que la réaction d'une conscience froissée, puisqu'elle n'est pas articulée à un projet de changement politique ; pour d'autres, elle mettrait la démocratie en danger en rendant légitime un type d'action dont l'objet pourrait être d'en finir avec l'État de droit. Ce livre original, écrit par un sociologue et une philosophe, analyse le sens politique de la désobéissance, en l'articulant à une analyse approfondie des actes de désobéissance civile qui prolifèrent dans la France d'aujourd'hui � à l'école, à l'hôpital, à l'université, dans des entreprises, etc. Il montre comment ces actes s'ancrent avant tout dans un refus de la logique du résultat et de la performance qui s'impose aujourd'hui comme un mode de gouvernement. À la dépossession qui le menace � de son métier, de sa langue, de sa voix �, le citoyen ne peut alors répondre que par la désobéissance, dont le sens politique doit être pensé.



Stefan Zweig  - Fouché



Né en 1759, élève des Oratoriens de Nantes puis professeur à Arras où il rencontre Carnot et Robespierre, Joseph Fouché est élu député à la Convention avant de réprimer férocement l'insurrection de Lyon en 1793. Accusé de zèle terroriste par Robespierre, il rallie ses opposants. Nommé ministre de la Police en 1799, il participe activement au coup d'État de Bonaparte et conserve son portefeuille sous le Consulat. Se distinguant par son cynisme et ses abus de pouvoirs, incontournable depuis l'affaire de la "machine infernale", il demeure ministre durant l'Empire. Ayant mis au point des méthodes d'investigation redoutables, maître absolu dans le domaine des renseignements et des tractations souterraines, il obtient en 1809 le ministère de l'Intérieur, tout en conservant la Police. Mais en raison de sa trop grande puissance occulte, Napoléon se ravise et lui supprime ses fonctions ministérielles tout en le faisant duc d'Otrante. Très surveillé, puis exilé à la Restauration malgré ses manoeuvres, il meurt à Trieste en 1820.



Les larmes de Pancrace. MALLOCK


Jean de Renom, un jeune châtelain, rentre chez lui un soir, heureux de retrouver sa femme Camille et leur bébé après plusieurs jours d'absence. Mais il est sauvagement assassiné à son arrivée et est retrouvé criblé de balles au bas de son escalier. Sa femme ne sait absolument pas ce qui s'est passé, mais l'enquête arrive à la conclusion que c'est elle qui a tué son mari. Sans aucune raison. L'affaire fait d'autant plus de bruit que la mère de Camille est une femme politique puissante destinée à devenir candidate pour la présidence de la République. Appelé à la rescousse par un ami, le commissaire Amédée Mallock va s'intéresser à un tout autre assassinat ayant eu lieu dans la même famille trente années plus tôt. Un meurtre étrange en chambre close. Celui du père de Camille agressé en même temps que son épouse Sophie retrouvée inconsciente. Et si ces deux crimes étaient liés ? Et si le Chevalier d'Assas, enfermé depuis lors et accusé du crime, était innocent ? Et si tout cela remontait à une malédiction proférée contre cette famille par un templier assassiné il y a sept siècles?



Gunnar Staalesen - L'enfant qui criait au loup


Varg se souvient de ses débuts et de ce môme arraché à une mère toxico, ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil, sur fond de trafic d'alcool, et de meurtres déguisés en accident. Varg se souvient qu'on lui reprochait - déjà ! - d'en faire trop, de chercher à comprendre et de traquer les parents adoptifs comme s'ils étaient des suspects. D'ailleurs... Suivre une piste apportait son lot d'adrénaline, et une pointe de repartie bien sentie ! Varg Veum détective était né, exit la Protection de l'enfance.

Mais voilà le type de passé qui peut vous revenir comme un boomerang en pleine face, lorsqu'un jeune gars accusé de double meurtre se réfugie au fond d'un fjord. Et que c'est vous qu'on appelle.

Gunnar Staalesen est né à Bergen, en Norvège, en 1947. Quand il crée le personnage de Varg Veum, le succès est immédiat. La série s'est déjà vendue à plus d'un million et demi d'exemplaires en Norvège. Gunnar Staalesen est aussi l'auteur de la grande fresque Le roman de Bergen, en six volumes.



Gunnar Staalesen - L'écriture sur le mur


Quand Varg Veum, le célèbre privé norvégien, reçoit son propre avis de décès par courrier, il croit à une plaisanterie macabre. Aucun rapport avec la mort d'un juge vêtu de sous-vêtements féminins. Rien à voir non plus avec la disparition de la jeune Torilde Skagestol... Ancien travailleur social, Varg Veum a beau connaître les turpitudes de son pays, il est une fois de plus horrifié de la façon dont la Norvège traite ses enfants.


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