Yeonmi a 13 ans, sa courte vie est déjà marquée par le désespoir. Elle n’a qu’une solution : fuir son pays, la Corée du Nord. Elle ne se doute pas que le chemin vers la liberté va l’entraîner en enfer…
En débarquant à Londres, Ruxandra est devenue « Roxy », une nanny roumaine parmi des milliers d’autres, au service exclusif du petit George, deux ans. Tout semble séparer David, le père, angoissé par sa carrière à la City, et cette jeune femme qui observe le mode de vie de ses employeurs avec un mélange de convoitise et de mépris. Jusqu’au jour où un important projet d’autoroute transeuropéenne met la Roumanie au cœur des préoccupations de David. Et si Roxy détenait désormais la clé de ses ambitions ? L’Est et l’Ouest, le village et la mégalopole, la tradition et la raison : qui finira par kidnapper l’autre ? Des beaux quartiers londoniens aux monastères des Carpates en passant par les bureaux de Bruxelles et le détroit de Gibraltar, Gaspard Koenig nous offre un roman trépidant, une satire lucide et documentée des rêves européens. Biographie de l’auteur Gaspard Koenig est l’auteur chez Grasset de plusieurs romans (Octave avait vingt ans, 2004, Un baiser à la russe, 2006, La nuit de la faillite, 2013) et d’essais (Les discrètes vertus de la corruption, 2009, Leçons de conduite, 2011).
Sebastian Rudd n’est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu’aux dents. Il n’a pas de cabinet, ni d’associés, ni de partenaires. Sa petite entreprise ne compte qu’un seul employé : son chauffeur, qui fait office également de garde-du-corps, d’assistant juridique, de confident et de caddy quand il va jouer au golf. Sebastian vit seul au sommet d’un gratte-ciel, dans un appartement de petite taille mais protégé comme une forteresse, où trône un billard ancien. Il est amateur de bourbon premium et porte toujours une arme sur lui.
Dans un ultime effort artistique, un écrivain gravement malade conçoit un texte dont la réalisation est constamment mise en difficulté, entravée. En livrant, avec une sincérité radicale et une lucidité sans faille, ses réflexions politiques, l’enfer de sa maladie, ses pensées intimes, sa vie recluse, les épreuves de son mariage et les fragments littéraires qu’il parvient malgré tout à extirper, cet artiste refuse d’exister dans ce qu’il appelle le “Jardin des trivialités”. Le style, l’ironie et la férocité de l’ensemble bouleversent toutes nos certitudes – sauf celle que l’art triomphe. Imre Kertész transforme ici le “duel” entre sa maladie de Parkinson et l’écriture d’un nouveau roman en une oeuvre autofictionnelle sublime et poignante. Le Prix Nobel de littérature témoigne ainsi jusqu’au bout du combat de l’individu pour sa dignité dans des circonstances extrêmes.
Amis du Désastre et Niveau-montistes sont formels : la culture s’est répandue dans toutes les couches de la population. Ce livre soutient le contraire. Si la culture s’est répandue, selon lui, c’est comme le lait de Perette : plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance. Lorsque les trois-quarts d’une génération accèdent au baccalauréat, le niveau de connaissance et de maturité qu’implique ce diplôme est à peu près celui qu’atteignaient au même âge les trois-quarts d’une autre génération, quand personne ne songeait à nommer cela baccalauréat, à peine certificat d’études. L’université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas, ayant eux-mêmes été élevés par l’école de masse, qui a formé la plupart des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France Musique se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes, celles-ci imitent les postes et stations de divertissement. Tout a baissé d’un cran. C’est la grande déculturation. Et si les journaux n’ont plus de lecteurs, c’est en grande partie parce que leur public potentiel ne sait plus lire, même des phrases de plus en plus simples et de plus en plus fautives, avec de moins en moins de mots. Le paradoxe est que l’objectif quantitatif, qui est au cœur de l’ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le lit de l’argent, par le biais de la publicité, des taux d’audience et des lois du marché. C’est ainsi que le Louvre devient une marque, etc
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