Éditeur(s) : Delcourt 2012
Auteurs : Serpieri/Federici et Dufaux
Auteurs : Serpieri/Federici et Dufaux
T1 : Venise. Le prince Assanti se meurt. Il confie à sa fille naturelle, Saria, un coffret contenant trois clefs qui, utilisées sur la Porte de l'Ange, donnent accès l'une au Paradis, l'autre aux Enfers, et la troisième au Néant. Escortée par Orlando, un fidèle serviteur, la petite fuit loin du palais royal et de ses dangers. Six ans plus tard, la jeune femme, surnommée la Luna, se prépare à affronter son destin...
T2 : En ce temps incertain, Venise n’est plus que l’ombre d’elle-même. L’obscurantisme religieux a eu raison de la République et gangrène les âmes aussi sûrement que l’indicible mal qui ronge ses murs.
Tous les 12 ans, pour conserver le droit de régner sur les ruines de la lagune, le doge Asanti doit affronter le Grand Cadi. Au fil des ans, sa puissance diminue inexorablement et seule la possession de trois clefs, dont l’une ouvrirait sur le Paradis, permettrait au pouvoir dogal de sortir vainqueur de cette nouvelle confrontation. Hélas, seule Saria possède le précieux sésame sans toutefois en connaître l’usage ! Après six ans d’un exil forcé, l’adolescente chassée de la ville revient en femme désireuse de se venger. Au milieu d’une cité exsangue, elle doit alors éviter les milices Fasci que son oncle a lancé à sa poursuite, mais surtout échapper à celui à qui les clés furent un jour volées, et qui, tapit dans l’obscurité, attend son heure.
Paru en septembre 2007, Les Enfers restait depuis sans suite, laissant à penser que les éditions Robert Laffont avaient voué la dernière princesse Asanti au Néant. Transférées au cours d’un mercato éditorial chez Delcourt, les aventures de l’impulsive italienne bénéficient aujourd’hui d’une seconde jeunesse et si Jean Dufaux en écrit toujours le scénario, Paolo Serpieri a cédé sa place à Riccardo Federici.
La porte de l’ange reste dans la filiation narrative des Trois clefs et l’univers déliquescent de la Sérénissime appelle certains parallèles avec La foire aux Immortels d'Enki Bilal ou, plus récemment, avec La Licorne du duo Jean/Gabella. Toutefois, sans rien ôter à la valeur d’un récit créatif et puissant, ce sont les cinquante-six pages de ce second volet du triptyque - rebaptisé Saria - qui interpellent par leur qualité.
T2 : En ce temps incertain, Venise n’est plus que l’ombre d’elle-même. L’obscurantisme religieux a eu raison de la République et gangrène les âmes aussi sûrement que l’indicible mal qui ronge ses murs.
Tous les 12 ans, pour conserver le droit de régner sur les ruines de la lagune, le doge Asanti doit affronter le Grand Cadi. Au fil des ans, sa puissance diminue inexorablement et seule la possession de trois clefs, dont l’une ouvrirait sur le Paradis, permettrait au pouvoir dogal de sortir vainqueur de cette nouvelle confrontation. Hélas, seule Saria possède le précieux sésame sans toutefois en connaître l’usage ! Après six ans d’un exil forcé, l’adolescente chassée de la ville revient en femme désireuse de se venger. Au milieu d’une cité exsangue, elle doit alors éviter les milices Fasci que son oncle a lancé à sa poursuite, mais surtout échapper à celui à qui les clés furent un jour volées, et qui, tapit dans l’obscurité, attend son heure.
Paru en septembre 2007, Les Enfers restait depuis sans suite, laissant à penser que les éditions Robert Laffont avaient voué la dernière princesse Asanti au Néant. Transférées au cours d’un mercato éditorial chez Delcourt, les aventures de l’impulsive italienne bénéficient aujourd’hui d’une seconde jeunesse et si Jean Dufaux en écrit toujours le scénario, Paolo Serpieri a cédé sa place à Riccardo Federici.
La porte de l’ange reste dans la filiation narrative des Trois clefs et l’univers déliquescent de la Sérénissime appelle certains parallèles avec La foire aux Immortels d'Enki Bilal ou, plus récemment, avec La Licorne du duo Jean/Gabella. Toutefois, sans rien ôter à la valeur d’un récit créatif et puissant, ce sont les cinquante-six pages de ce second volet du triptyque - rebaptisé Saria - qui interpellent par leur qualité.