Une chroniqueuse de mode sur YouTube : enlevée. Un comique virtuel : enlevé. Un rappeur 2.0 : enlevé. Un chat bouffon : enlevé. Quel est l'objectif du ravisseur ?
Mon nom est Gabriel Centaure et cette fois-ci, l'enquête que je dois mener est surtout improbable pour moi ! J'étais un internaute innocent, maintenant je sais à quoi ressemblent les coulisses de la toile mondiale. Voulez-vous savoir comment devenir une étoile d'Internet ?

Pourquoi et comment tombons-nous amoureux ? À quoi rêvent les

foetus ? À qui appartient l'enfant ? La violence est-elle

nécessaire ? Pourquoi dit-on des personnes âgées qu'elles

retombent en enfance ? À quoi servent les rituels ? Voilà

quelques-unes des questions abordées par Boris Cyrulnik dans

ce livre qui examine, depuis le stade foetal jusqu'à la

vieillesse, les pathologies affectives à l'origine des maux

les plus flagrants de nos sociétés : violence, racisme,

délinquance, agressions sexuelles, etc.Boris Cyrulnik anime un

groupe de recherche en éthologie clinique à l'hôpital de

Toulon-La-Seyne.

Parue en 1980, L'Ecriture du désastre porte à un point d'incandescence l'écriture fragmentaire telle que Blanchot avait pu la pratiquer, dans Le Pas au-delà notamment. Le texte est composé de fragments d'inégale longueur dont certains étaient antérieurement parus en revue. C'est une polyphonie, un jeu de reformulation perpétuelle, où chaque fragment a valeur d'éclat, ruinant toute idée d'unité préexistante ou finale. Au fil d'une progression en spirale autour des termes « passif », « patient », « passion », le désastre, au plus loin de toute connotation cosmique, figure comme ce qui « destitue toute autorité », désoeuvre le travail du penser et ouvre sur un oubli plus ancien que toute mémoire. L'écriture est admirable de précision sinueuse, rompue aux ruses de la dialectique mais déjouant cette dernière d'un pas de côté, mettant au jour le procès de naturalisation dont se fonde toute culture.

L'Ecriture du désastre est un texte en prise sur l'Histoire, hanté par le souvenir des camps d'extermination, par « cette toute-brûlure où toute l'histoire s'est embrasée », texte dialogique aussi, Blanchot commentant des propositions de Lévinas, Derrida, Leclaire. Fondamental est le rapport à Autrement qu'être , de Lévinas, dans la mesure où le désastre fait signe vers un « ici en excès sur toute présence » qui sape transcendance et signification exhaussées par Lévinas. Ce qui n'exclut pas la méditation sur la nécessité de l'action.

La vie de Kasey Ellis a basculé le jour où son amie et collègue Shirley Parker a été assassinée sous ses yeux. Depuis, Kasey vit dans la crainte d'être un témoin à abattre. Sans compter que, du jour au lendemain, elle se retrouve à la tête de l'agence de publicité de Shirley. Et ce n'est pas tout : Tanner Hart, sa passion de jeunesse, aujourd'hui promoteur immobilier et lancé dans la course au Sénat, lui demande de s'occuper de la communication de sa campagne électorale. Déstabilisée par la mort de son associée, submergée par ses nouvelles responsabilités professionnelles, fatiguée par les interrogatoires de la police, et perturbée par Tanner qui réapparaît dans sa vie, Kasey est consciente qu'elle représente une proie vulnérable pour l'assassin sans visage qui la traque impitoyablement.

Jack Devlin a-t-il ou non tué sa femme ? Alors que tout semble l'accuser et qu'il est passible de la peine capitale, Eve Marchand, son avocate, croit dur comme fer à son innocence. Profondément marquée par une erreur judiciaire qui a conduit par le passé à faire exécuter un autre innocent, elle est déterminée à trouver cette fois les preuves qui permettront d'ouvrir un nouveau procès. Une entreprise presque désespérée, car le temps lui est compté, et qu'elle doit lutter contre la démission progressive de Jack Devlin lui-même. Mais rien n'arrête une avocate en croisade, surtout quand elle est prête à tout, y compris à braver la loi.