» Article de 21.08.2016 » page 18


Confidences d'un prestidigitateur

Confidences d'un prestidigitateur

Jean-Eugène Robert-Houdin est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle, le « rénovateur de l'art magique ».
Né Jean-Eugène Robert à Blois, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il deviendra Robert-Houdin.
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'invention. Il est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Ses ampoules sont en exposition permanente au musée de la Magie à Blois. Il répare entre autres le Componium, ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible et enfin ses propres automates.
Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux pour qui il fabrique différents automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de l'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin », rue de Valois, au Palais-Royal. C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques comme L'Oranger Merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal, ou Le Voltigeur au Trapèze et des expériences inédites comme La Bouteille inépuisable ou La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.
En quelques années Robert-Houdin fait fortune. Il laisse son théâtre, qui entre-temps s'est installé boulevard des Italiens, à son beau-frère Hamilton. Robert-Houdin retourne vivre à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois dans une propriété, « Le Prieuré », dont il truque le jardin grâce à des commandes électromécaniques et des appareils qu'il a inventés pour surprendre ses visiteurs.
En 1888, le théâtre est vendu par ses héritiers à Georges Méliès, lui-même illusionniste qui fonde l'Académie de prestidigitation en 1891. Georges Méliès suit ses traces en inventant les premiers trucages cinématographiques.
Robert-Houdin s'intéresse à tout ce qui touche aux sciences, il dépose de nombreux brevets. On lui doit les appareils permettant de mesurer les « touches » des escrimeurs, le taximètre, des appareils électromécaniques de contrôle à distance, certains instruments d'ophtalmologie.
Parallèlement, il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse.
Éprouvé par le décès d'un de ses fils tué pendant la guerre de 1870, il s'éteint dans sa maison "Le Prieuré" à Saint-Gervais-la-Forêt en 1871.









Un petit rien tout neuf avec un ventre jaune

Il commençait à sérieusement nous manquer !!
Après Les petits ruisseaux et La Marie en plastique, Pascal Rabaté revient à ses chroniques provinciales, observant avec malice, mais sans moquerie, les gens ordinaires. «J'aime les petites gens. Ils sont à ma hauteur, je suis issu d'un milieu campagnard, je raconte le milieu dans lequel j'ai grandi, les gens que j'ai croisés, qui vivent et pensent au premier degré, comme moi.» À l'instar de Charles Trenet, qui sur l'air de Je Chante, fit fredonner joyeusement la France entière avec l'histoire d'un artiste qui finit par se pendre, Pascal Rabaté nous raconte avec jubilation les faits et gestes d'un garçon triste à mourir, dans une province cafardeuse, sur fond de suicide, de conflit social et de délocalisation. Y'a de la joie!
Patrick possède une boutique de farces et attrapes en province, «Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune». Ici tout est rigolade, poilade, farce... Mieux vaut faire abstraction du bon goût, les étrons en plastiques côtoient les tabliers de cuisines assortis de faux seins, sous le regard jubilatoire des masques de Johnny ou Sarkozy. La boutique est tenue par Patrick, clown devenu triste sire depuis le départ de son épouse (« Ma femme m'a quitté parce que je suis une vraie m***e qui vend des fausses en m***** en plastique »). La vie de Patrick va basculer au cours d'une soirée entre amis. Notre petit commerçant va faire connaissance d'une artiste, une acrobate travaillant pour le cirque Nuage, de passage en ville... Une étoile brillante dans la nuit sombre qui va de nouveau éclairer le chemin de sa vie.



Confidences d'un prestidigitateur

Confidences d'un prestidigitateur

Jean-Eugène Robert-Houdin est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle, le « rénovateur de l'art magique ».
Né Jean-Eugène Robert à Blois, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il deviendra Robert-Houdin.
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'invention. Il est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Ses ampoules sont en exposition permanente au musée de la Magie à Blois. Il répare entre autres le Componium, ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible et enfin ses propres automates.
Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux pour qui il fabrique différents automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de l'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin », rue de Valois, au Palais-Royal. C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques comme L'Oranger Merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal, ou Le Voltigeur au Trapèze et des expériences inédites comme La Bouteille inépuisable ou La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.
En quelques années Robert-Houdin fait fortune. Il laisse son théâtre, qui entre-temps s'est installé boulevard des Italiens, à son beau-frère Hamilton. Robert-Houdin retourne vivre à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois dans une propriété, « Le Prieuré », dont il truque le jardin grâce à des commandes électromécaniques et des appareils qu'il a inventés pour surprendre ses visiteurs.
En 1888, le théâtre est vendu par ses héritiers à Georges Méliès, lui-même illusionniste qui fonde l'Académie de prestidigitation en 1891. Georges Méliès suit ses traces en inventant les premiers trucages cinématographiques.
Robert-Houdin s'intéresse à tout ce qui touche aux sciences, il dépose de nombreux brevets. On lui doit les appareils permettant de mesurer les « touches » des escrimeurs, le taximètre, des appareils électromécaniques de contrôle à distance, certains instruments d'ophtalmologie.
Parallèlement, il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse.
Éprouvé par le décès d'un de ses fils tué pendant la guerre de 1870, il s'éteint dans sa maison "Le Prieuré" à Saint-Gervais-la-Forêt en 1871.









Angel Sanctuary complet 20 tome

Setsuna Mudô, un jeune homme de 16 ans, se meurt d'amour pour sa sœur Sara. Hélas, il sait bien que cet amour est impossible. Il apprend, un jour, qu'il est peut-être la réincarnation d'un archange féminin du nom d'Alexiel, déchu après une guerre qui opposa, au ciel, de nombreux anges. Au même moment, plusieurs étudiants passionnés par un jeu vidéo intitulé « Angel Sanctuary » trouvent la mort dans des conditions mystérieuses. Une série qui met en scène la bataille acharnée que livrent des anges rebelles contre le royaume des cieux !




Tête en l'air, moi ? J'assume !

Tête en l'air, moi ? J'assume !

Tête en l'air, un vilain défaut ? Plutôt un « drôle » de défaut pour la distraite Colette à qui la vie en réserve de bien bonnes, comme ça, parfois, sans crier gare. Dans ce livre humoristique, elle nous raconte les histoires de son quotidien, des scènes rendues comiques par son côté tête en l'air qu'elle assume !

Départ en vacances, repas de famille, sortie à la piscine avec l'école, anniversaire, premier job, séjour en Angleterre, grève de métro, courses, etc. Qui a dit que la vie de tous les jours était un long fleuve tranquille ?

Voici un livre drôle, vif et frais, qui nous apprend à rire de nos petits malheurs et à ne pas prendre au sérieux les choses qui n'en valent pas la peine !

Il faut savoir rire de soi-même lorsque l'on est distrait, c'est ça ou toucher le fond. Les gaffes et les situations abracadabrantesques se transcendent alors en courtes apnées, le rire aidant à garder la tête hors de l'eau, parce que bon. [.]
J'ai résolu de vous conter mes historiettes sur papier, une sorte d'autoexorcisme.
Si je parviens à vous faire sourire, ou mieux, récompense suprême pour moi, rire, alors le pari sera gagné. »

Colette Becquart









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