Le journaliste le plus renommé de Lyon est retrouvé assassiné chez lui, nu, le corps en croix, et entouré de bougies. Alors que bientôt sont découverts d'autres cadavres, atrocement mutilés, le commissaire Valambois est chargé de l'enquête. Réputé pour son talent à résoudre les affaires les plus ardues, il est cette fois plus qu'un simple observateur. Loin de se faire discret, le meurtrier prend en effet un malin plaisir à narguer la police par des messages où il ne cache pas qu'une de ses motivations est de mettre à mal la réputation infaillible du commissaire. Le temps presse, le quartier de la Croix-Rousse vit dans la terreur de cette folie meurtrière .

Nous aurions souhaité confirmer ici, l'existence d'un remède contre le sida. Hélas, il n'en existe pas. L'histoire de Guily n'est que de la pure fiction. Aussi, importe-t-il de se protéger contre ce fléau, en observant scrupuleusement les règles de prévention, vulgarisées par la communauté scientifique. Notre survie dépend d'elles.

Certains des événements relatés dans ce roman sont rigoureusement exacts, cependant toute l'histoire n'est que pure fiction. La fin n'est pas aussi vraie que le début. De même aucun des personnages n'a existé dans la réalité. Toute coïncidence n'est que pur hasard. Gardons tout de même la folle espérance de ces pages.

Seydi Sow, écrivain sénégalais, lauréat du Prix du chef de l'Etat pour les Lettres édition 1998 avec son roman « La reine des sorciers », est un humaniste et écrivain engagé.

Un fabricant de cercueils raconte ses longues années d'incarcération, dans un pays et une époque qui rappellent étrangement les puritains de la Nouvelle-Angleterre. Le plus étrange est que la communauté à laquelle appartient le narrateur (dont on ne connaîtra jamais le nom) pratique le "culte des morts", qui consiste à passer de longs moment à prier, tout au long de son existence, dans son propre cercueil. Ce culte étrange, basé sur de "saintes" écritures rédigées par une sorte de "prophète" prénommé Dirk, est brusquement voué aux gémonies et ses adeptes emprisonnés à vie, sans aucune possibilité de se défendre à moins de renier cette étrange religion. Roman fantastique ou philosophique ? Pamphlet antireligieux ou oeuvre de pure imagination ? Toutes les interprétations sont possibles, étant donnée l'absence totale de jugement sur les étranges faits portés à la connaissance du lecteur, dans un langage fleuri volontairement daté et admirablement rendu par le traducteur. Que l'on prenne fait et cause pour l'oppression subie par les adeptes du culte des morts ou que l'on y voie un juste retour de bâton pour une pensée peu porteuse de "progrès", on ressort assez troublé de la lecture de ce récit original et très bien écrit.