» Article de 22.09.2016 » page 5

Martine Integrale 01 sur 12






 Billy Brouillard - T01 et T02


 Billy Brouillard - T01 et T02


Auteur(s) : Bianco, Guillaume
Éditeur : Soleil Productions
Collection : Métamorphose
Date(s) de parution : 2008-2010

 Billy Brouillard - T01 et T02


Je m'appelle Billy Brouillard.
J'aime la solitude et la nuit, la pluie et la mélancolie.
Mais la mort me fait peur.


Billy, sans ses lunettes, ne voit pas très bien ce que les autres, parents et petite sœur, voient. En revanche, sans ses lunettes, il voit ce qu’eux ne voient pas : des créatures fantastiques et horribles, le monde des ténèbres et ses dangers permanents. Et ça, il adore. Ceci dit, depuis que son chat Tarzan est mort, la Mort, qui le fascinait auparavant, n’exerce plus le même pouvoir de séduction. Mais il aimerait comprendre. Quitte à se faire aider par un vieil homme de légende, qu’on ne voit jamais et qui visite les maisons en fin d’année…

Billy Brouillard illumine une période du calendrier bédéphile où l’actualité est plus calme, pour ne pas dire terne. Tout d’abord, c’est un bel objet avec une couverture soignée qui se donne des allures de grimoire rigolo. Ce qu’il est d’ailleurs d’une certaine façon puisqu’on y trouve des rubriques telles que des extraits de l’Encyclopédie Curieuse et Bizarre de Cryptozoologie de Billy Brouillard ou des Dossiers d’Harry Price qui apprendront tout à leurs lecteurs à propos de bestioles et phénomènes étranges. Enfin tout ce que le jeune Billy semble avoir retenu et interprété à sa manière. Il y a aussi des poésies, un rien macabres, des récits, un rien macabres, des récits racontés sous forme de poésies, un rien macabres. Et un gadget, un plateau pour interroger les disparus.

Mais il y a surtout un conte dont le petit garçon est l’acteur, qui se développe au fil des pages. La construction prive de certitudes quant à la nature même du récit. Elle alterne en effet les segments qui racontent cette histoire avec des fiches encyclopédiques, vers (ceux qui riment bien qu’il y aient aussi des lombrics et des asticots)ou des parenthèses mettant en scène la présentation de certains des personnages secondaires que l’on retrouve dans la trame principale. Cet artifice entretient le mystère et brouille la supposée clairvoyance du lecteur. Au fur et à mesure des pages (qu'on tourne en arrêtant de les compter puisque presque tous les feuillets du livre portent le n°13), le jeu consiste plutôt pour lui à dresser inconsciemment la liste de ce que le livre n’est pas.

Malgré les apparences, ce n’est pas une incursion dans le gothique grinçant façon Lenore, ni un recueil de situations gags, ni un manuel, ni un livre dédié aux seuls enfants, ni un livre à réserver aux adultes, et sans doute pas un hommage à Gilbert Shelton malgré le fait que Tarzan ressemble bigrement au chat de Fat Freddy. C’est autre chose qu’il faut soi-même découvrir en suivant jusqu’au bout le petit bonhomme à l’imagination fertile, en empruntant des sentiers aux apparences diverses : cases presque traditionnelles, illustrations, ombres chinoises, pages de gazette, articles pseudo-scientifiques. Un régal en matière de variété et de réalisation. Et qui ne manque pas d’ambition dans le propos puisqu’il ne se contente pas de parler de fantômes ou de vampires mais aborde aussi les terribles formes-pensées (matérialisations « éthérées » des pensées conscientes ou inconscientes), c’est dire si ça ne rigole pas. Enfin si, il suffit de voir la représentation de l’amour…

La dernière page venue, la conclusion s’impose d’elle-même : Guillaume Bianco (Will, Hot dog chez Soleil, Ernest et Rebecca au Lombard) surprend et mène son monde par le bout du nez de jolie manière avec son beau livre. A moins qu’en s’éloignant de ses gammes habituelles, il n’opère sa métamorphose en inaugurant la collection du même nom. Si Soleil réserve d’autres cadeaux de ce genre, la vue, non brouillée, risque bien de revenir à certains.






Chambre noire - Deborah Crombie


Londres. Dans le quartier des Docks, un incendie ravage un entrepôt, à deux pas d'un centre d'accueil pour femmes battues. Parmi les décombres, un cadavre calciné : mort criminelle, révèle l'autopsie. Le superintendant Duncan Kincaid et sa collègue et petite amie Gemma James soupçonnent rapidement un lien entre ce meurtre et le kidnapping d'une petite fille dont les deux parents se disputent la garde. Mais de nouvelles disparitions sèment le doute, lançant les deux policiers sur une piste différente tandis que d'autres incendies menacent la ville...

Avec ses deux personnages de détectives, Deborah Crombie s'est imposée comme une des grandes dames du suspense anglo-saxon. Dans ce roman sombre et complexe, elle excelle plus que jamais à brouiller les pistes.



Pack Revue Fiction - 150 Epubs



Fiction est une revue de science-fiction française publiée pour la première fois en octobre 1953. Éditée par les éditions OPTA, c'est la revue française qui a connu la plus grande longévité dans le domaine puisqu'elle a compté 412 numéros avant de s'éteindre en 1990.

La revue a été créée à l'origine avec un sous-titre : La revue littéraire de tous ceux qui s'intéressent à la fiction romanesque dans le domaine de l'étrange, du fantastique, du surnaturel, et de l'anticipation scientifique.

Pendant très longtemps, elle est liée à The Magazine of Fantasy and Science-Fiction et les nouvelles américaines publiées proviennent toutes de cette revue.
Alain Dorémieux y débute comme auteur dès 1954 et devient secrétaire de rédaction en novembre 1957 puis rédacteur en chef en décembre 1958. Sous son influence, la revue se distingue alors de sa soeur anglo-saxonne par la mise en place d'une importante rubrique critique qui commente toute l'actualité du domaine couvert, en littérature, bande dessinée, cinéma, arts, etc. Jacques Goimard y contribue régulièrement à partir de 1962.
Le magazine publie dès ses débuts des nouvelles d'auteurs confirmés comme Jean Ray, et débutants comme Gérard Klein, Philippe Curval, Jean-Pierre Andrevon et Michel Mardore, par exemple.



Oblomov - Ivan Gontcharov


Partisan de la position allongée, Oblomov ne trouve le bonheur que dans le sommeil. Ni son ami Stolz, incarnation de l'énergie et de l'esprit d'entreprise, ni la belle Olga avec qui se nouera l'embryon d'une idylle, ne parviendront à le tirer de sa léthargie. Entreprendre et aimer sont décidément choses
trop fatigantes. Grand roman de mœurs, Oblomov offre une satire mordante des petits fonctionnaires et des barines russes. La première partie du texte constitue un véritable morceau de bravoure, irrésistible de drôlerie, décrivant les multiples tentatives toutes vouées à l'échec d'Oblomov pour sortir de son lit. La profondeur du roman et la puissance du personnage n'ont pas échappé à des philosophes comme Levinas. L'inertie du héros est moins une abdication que le refus farouche de tout
divertissement. L'humour et la poésie sont au service d'une question que Gontcharov laisse ouverte : et si la paresse, après tout, était moins un vice qu'une forme de sagesse ?


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