Dans l'avant-propos de ce dernier livre publié début mars 2016 aux États-Unis, moins d'un mois avant sa mort, Jim Harrison explique qu'il a décidé de « poursuivre ses mémoires » sous la forme d'une fiction à la troisième personne, histoire de ne pas se laisser bercer par l'illusion de réalité propre à l'autobiographie. Souvenirs d'enfance, mariage, amours et amitiés, pulsions sexuelles et pulsions de vie passées au crible du grand âge, célébration des plaisirs de la table, alcools et paradis artificiels, Jim Harrison revient sur les épisodes les plus saillants de sa vie. Véritable testament littéraire d'un artiste qui sent la fin approcher, Le Vieux Saltimbanque est à l'image de Big Jim, plus libre et provocateur que jamais, plus touchant aussi, en marge de toutes les conventions.