Le retour de Nicholas Fandorine, petit-fils du détective Eraste Fandorine, dans une troisième aventure généalogique à la recherche d'un trésor pirate !

Un serpent monstrueux s'attaque à une famille fortunée, un prince est abattu sans mobile à ta chasse, un vieux lord disparaît avec son testament et une rivière de diamants, un recensement provoque une mystérieuse épidémie de suicides en Sibérie... Quatre nouvelles, quatre enquêtes, quatre hommages aux grands noms de la littérature policière. Aucune énigme ne résiste à la sagacité d'Eraste Fandorine !

Bailey Carpenter menait une vie de rêve. Héritière d'une fortune colossale, heureuse en amour, elle s'épanouissait aussi dans son métier de jeune enquêtrice jusqu'au jour où... alors qu'elle est planquée derrière un buisson en train d'espionner un suspect, un inconnu la viole et lui susurre ces paroles glaçantes : " Dis-moi que tu m'aimes. " Dès lors, Bailey passe ses journées calfeutrée chez elle à ressasser son agression, observant le monde à travers des jumelles. Sa demi-soeur Claire et sa nièce viennent s'occuper d'elle, mais leur présence ne parvient pas à calmer l'anxiété de la jeune femme hantée par des cauchemars et obsédée par son voisin. Chaque soir, il suit le même rituel : une parade amoureuse, des femmes qui défilent les unes après les autres dans son lit. Bailey est persuadée qu'il s'agit de son agresseur. Sa paranoïa est-elle bien réelle ou est-elle le fruit de son imagination ?

Lorsqu'ils ont accepté un poste à la très conservatrice Faculté Schuyler, Kate Fansler et Reed Arnhearst n'imaginaient pas qu'ils y feraient d'aussi étranges rencontres. A commencer par la responsable du secrétariat qui s'est fait embaucher sous une fausse identité et modèle son existence sur celle de George Smiley, le héros de John Le Carré ! Pourtant, ce qui débute comme un épisode farfelu et romanesque cache en fait un secret poignant. Dans cette communauté universitaire où devraient régner l'intelligence et la tolérance, Kate et Reed ne trouvent que haine et médiocrité.

De mon temps, on disait qu'il suffisait, pour commettre le crime parfait, d'estourbir un quidam en pleine rue et de disparaître dans la cohue. Devant une telle pléthore de suspects, nous commençons à craindre que ce campus ne présente pour l'assassin les mêmes conditions qu'une foule où il se serait évanoui sans laisser de trace. Bref, la mort d'Adams reste à ce jour inexpliquée et nous nous voyons contraints de recourir à vos talents..." C'est en ces termes qu'une sommité de l'administration universitaire confie à Kate Fansler l'enquête sur le meurtre du professeur titulaire de la chaire de culture et de civilisation du Moyen-Orient, dont on a retrouvé le cadavre sous la fenêtre de son bureau - sept étages plus bas. Or, on s'accorde à reconnaître qu'Adams n'était pas homme à faire le grand saut et qu'il ne manquait pas de gens, au sein de l'université comme à l'extérieur, qui n'auraient pas détesté l'aider un peu..."