En une décennie à peine, la dernière du 20° siècle, le cinéma coréen a explosé à la face du monde, au propre comme au figuré : révélation de réalisateurs pour certains aujourd'hui oubliés, et exubérance festive, voire explosive, à l'écran. Ce livre décrit ce temps assez bref où le cinéma coréen se fit l'espace de tous les excès.
Champs visuels, une collection d'ouvrages qui traitent de façon interdisciplinaire des images, peinture, photographie, B.D, télévision, cinéma (acteurs, auteurs, marché, metteurs en scène, thèmes, techniques, publics, etc.). Cette collection est ouverte à toutes les démarches théoriques et méthodologiques appliquées aux questions spécifiques des usages esthétiques de l'image fixe ou animée, sans craindre la confrontation ds idées, mais aussi sans dogmatisme.

Adrien Gombeaud est docteur en coréen et diplômé de langues. membre du comité de rédaction de "Positif", journaliste et critique de cinéma. Il collabore notamment aux pages "Entracte" et "Week-end", du quotidien "Les échos". Il tient aussi chaque mois une chronique dans le magazine coréen "Cine21".
Il a dirigé la publication du Dictionnaire du cinéma asiatique. Il est l'auteur de "L'homme de la place Tiananmen, et "Une blonde à Manhattan" et de plusieurs ouvrages sur le cinéma.

La Princesse et la Reine, ou Les Noirs et les Verts est une nouvelle écrite par George R.R. Martin pour l'anthologie Dangerous Women qu'il co-édite avec Gardner Dozois chez Tor Books, parue le 3 décembre 2013. La nouvelle se veut une version abrégée de l'histoire de la Danse des Dragons qui sera présente dans Fire and Blood, l'ouvrage consacré au règne de la dynastie Targaryen et dont la publication est prévue une fois la saga terminée.
Cette nouvelle trouve sans doute sa source dans les travaux de GRRM pour Les origines de la saga. Elle a la forme d'une chronique historique écrite par un archimestre de la Citadelle, Archimestre Gyldayn, après les faits.


Comme les autres textes du recueil Dangerous Women, paru en version française aux éditions J'ai lu le 1er juin 2016, cette nouvelle a été traduite en français par Benjamin Kuntzer.

La Symfonia : entité puissante et mystérieuse à l'origine de tous les phénomènes surnaturels de notre monde. Réfutée par la Science, méconnue du grand public, elle attise cependant la curiosité et la convoitise d'une poignée d'hommes pour le meilleur, aussi bien que pour le pire. Ainsi, en Allemagne, l'organisation Dragon Rouge, spécialisée dans le recrutement et l'utilisation de tueurs à gages très particuliers. On y rencontre Pacôme Sycomore, vampire mélancolique et tyrannisé par ses pulsions, ou Ange d'Orypan, sirène à la beauté diabolique et à l'intelligence acérée. En échange d'un droit d'asile et de protection, ils exécutent les cibles qu'on leur désigne afin de s'en nourrir, semant ainsi la terreur dans le pays et rivalisant de sauvagerie dans leurs crimes. A des lieues de là, dans les profondeurs de la forêt de Brocéliande, le professeur Henri Tubert rêve d'une société où les êtres surnaturels et les individus normaux se côtoieraient en toute harmonie. Dans ce but il a fondé l'Institut Evnôm, établissement où l'on peut croiser la sorcière Alice Sycomore, soeur cadette de Pacôme dont elle a été brutalement séparée, le télépathe Joseph Lognes, autre connaissance du vampire avec lequel il conserve une connexion mentale fortuite, ainsi que l'enchanteresse Olympe Chevallier, qui apprend à maîtriser ses pouvoirs souvent incontrôlables dans l'espoir de bientôt réintégrer la société ordinaire. Pour l'heure, Dragon Rouge et Evnôm ignorent chacun l'existence de l'autre, se croyant protégés par leur anonymat. Mais une force nouvelle vient d'entrer en action, et ces deux univers si opposés semblent soudain destinés à se rencontrer, au risque de modifier le cours de l'Histoire.

Avec Jesus' Son, le temps semble s'être arrêté. Mais les aiguilles continuent de tourner, poussées par les phrases de Denis Johnson. Des mots choisis, soupesés. Et même s'il n'est pas ici question de faire du Nouveau Roman pour drogués, le jeu consiste à faire le plus de ravage possible avec le moins de mots. Une épreuve que Johnson domine parfaitement. Les paradis artificiels qu'il décrit n'ont rien à voir avec la grandiloquence gothique d'un Las Vegas Parano. Jesus' Son serait même l'antidote du périple psychédélique d'Hunter S. Thompson. Un rapide coup d'oeil vers Burroughs serait plus adéquat. Mais là encore, le style de Denis Johnson ne vient jamais vampiriser l'auteur du Festin nu. Dépouillé à souhait, Jesus' Son possède une noirceur effrayante. Noirceur doublée d'une immense vacuité. Vagues faits divers, rencontres cul-de-sac, incidents ultraviolents, errances intemporelles, les onze saynètes de ce petit livre de 1992 sont autant de flashs qui transportent le héros dans des mondes et des sensations plutôt rares dans la littérature américaine de la fin du XXe siècle. La consommation de stupéfiants a toujours été un sujet des plus glissants. Denis Johnson évite tous les clichés. Et son Jesus' Son impose son projet littéraire avant la froideur et la violence de son histoire. C'est au coeur de la chanson "Heroin" qu'il est allé trouver le titre de son ouvrage. Dans ce chef-d'oeuvre du rock sixties, décadent et bruyant, où Lou Reed narrait sans complaisance la descente aux enfers du quotidien du junky.

Denis Johnson, né en 1949, est l'auteur de quatre romans dont deux ont été traduits en français. Le premier, la Débâcle des anges, a reçu en 1984 le prix Sophie Kaufman du meilleur premier roman. Le second, Fiskadoro, est paru en 1988 aux éditions du Seuil. En 1993, son recueil de nouvelles, Jesus' Son, a été finaliste du très prestigieux National Book Award. Denis Johnson a également publié plusieurs recueils de poèmes dont le plus connu est sans doute The Cocktail Lounge. Il vit actuellement dans l'Idaho, près du Canada.

La vie de Kasey Ellis a basculé le jour où son amie et collègue Shirley Parker a été assassinée sous ses yeux. Depuis, Kasey vit dans la crainte d'être un témoin à abattre. Sans compter que, du jour au lendemain, elle se retrouve à la tête de l'agence de publicité de Shirley. Et ce n'est pas tout : Tanner Hart, sa passion de jeunesse, aujourd'hui promoteur immobilier et lancé dans la course au Sénat, lui demande de s'occuper de la communication de sa campagne électorale. Déstabilisée par la mort de son associée, submergée par ses nouvelles responsabilités professionnelles, fatiguée par les interrogatoires de la police, et perturbée par Tanner qui réapparaît dans sa vie, Kasey est consciente qu'elle représente une proie vulnérable pour l'assassin sans visage qui la traque impitoyablement.