» Article de Janvier 2017 Année » page 442

La vie passionnée de Beethoven - Carl von Pidoll

Il faut songer que tout nouveau livre sur Beethoven doit avoir sa raison d'être. À cette fin, l'ouvrage ne devra pas relater simplement les faits de la vie du compositeur, mais bien les interpréter, Ce qui jusqu'ici a été écrit sur les faits réels de cette vie remplit des bibliothèques entières et, mises à part, à vrai dire, beaucoup d'œuvres négligeables, ces bibliothèques renferment des trésors de matériaux précieux, choisis et assemblés avec respect de la vérité et une dévotion admirables.
Néanmoins, il semble qu'on n'ait jamais réussi à écrire une biographie de Beethoven qui, sans être un traité sur la musique ni un essai littéraire, tienne cependant de l'un et de l'autre ; une vie de Beethoven qui, tout en respectant les faits historiques, adopte une forme littéraire susceptible de laisser un lecteur profane une impression vivante et durable du grand musicien.
C'est l'objet de ce livre.
L'auteur se permet de faire remarquer que cet ouvrage a été conçu et écrit en l'année 1943.



À la recherche des trésors disparus - Daniel Réju

Il ne se passe guère de semaine que la presse ne relate la découverte d'un trésor : pièces d'or, bijoux, statues, objets d'art légendaires ou historiques.
Du butin du célèbre Mandrin - pendu pour avoir pillé les trésors de la Ferme - à celui des Bénédictines de l'Abbaye de Montmartre chassées par la Révolution, Daniel RÉJU trace un itinéraire des magots disparus dans les châteaux en ruines, les demeures restaurées, etc., et conduit le lecteur vers les caches et souterrains possibles.
Tout autant qu'un bilan des "inventions" passées, ce livre doit être considéré comme un guide pratique de l'amateur de fouilles.



Chevy Stevens - Il coule aussi dans tes veines


Vous savez, Nadine, que, depuis toutes ces années, je m'interrogeais : fallait-il tenter de retrouver ma mère biologique ? Eh bien, j'ai fini par me décider. J'avais envie de vous prouver que j'avais grandi, que j'étais stable et équilibrée.
Il faut croire que ces séances me manquaient. Vous vous souvenez comme j'étais mal, les premières fois ? Je vous trouvais pourtant naturelle et drôle, pas du tout conforme à l'idée que je me faisais d'une psy. Il me suffisait d'entrer dans ce cabinet lumineux, avec cette jolie déco, et je me sentais tout de suite mieux. Il m'arrivait même de ne plus vouloir repartir, surtout au début.
Vous avez su que la partie était gagnée quand j'ai cessé de consulter, et vous ne vous êtes pas trompée. Les deux années passées ont été les plus heureuses de ma vie. C'est ce qui m'a fait croire que je pourrais tout affronter. Je me sentais forte ; rien n'aurait pu me replonger dans l'état dans lequel je me trouvais quand je suis arrivée ici, la première fois.
Et puis elle m'a menti. Je parle de ma mère biologique. Elle m'a menti au sujet de mon vrai père. Ça m'a fait le même effet qu'à l'époque où j'étais enceinte, quand Ally m'envoyait des coups de pied dans les côtes à me couper le souffle. Le pire a été de lire l'effroi dans les yeux de ma mère. Je lui faisais peur. Restait à comprendre pourquoi.
Tout a commencé il y a six semaines environ, à la fin du mois de décembre, par un article découvert sur Internet. Grâce à ma fille de six ans, je m'étais levée ridiculement tôt pour un dimanche, je buvais ma première tasse de café en répondant aux e-mails des clients dont je restaure les meubles. Ce matin-là, j'effectuais des recherches sur un bureau datant des années 1920, entre deux crises de fou rire provoquées par Ally. Tout en regardant des dessins animés, ma fille adressait des reproches à Moose, notre bouledogue tigré qui s'en prenait à son lapin en peluche. Ils étaient à mourir de rire.
Ne me demandez pas comment une pub pour du Viagra a brusquement surgi sur mon ordinateur. En voulant refermer la fenêtre, j'ai dû cliquer sur un lien quelconque. S'est alors affiché un gros titre à l'écran :

«Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'adoption.»

Et je découvre des courriers de lecteurs rédigés à la suite d'un article publié sur le site de The Globe and Mail. Essentiellement des parents qui recherchaient leurs enfants biologiques depuis des années tout en souhaitant rester dans l'anonymat, ou alors des enfants adoptifs exprimant leur détresse affective ; les drames des portes qu'on se prend en pleine figure, mais aussi des histoires nettement plus gaies de mères et de filles, de frères et sœurs qui se retrouvent et ne se quittent plus.
J'en avais mal à la tête. Quelle serait ma réaction si je retrouvais ma mère et qu'elle me rejetait ? Si je découvrais qu'elle était morte ? Si j'apprenais l'existence de frères et de sœurs qui n'avaient jamais entendu parler de moi ?
Evan s'était levé entre-temps ; il m'a embrassée dans le cou en grognant. Un grondement emprunté à Moose, susceptible de traduire sa mauvaise humeur comme son envie de moi.
J'ai éteint l'ordinateur et fait pivoter ma chaise. Evan a haussé les sourcils en souriant.
- Encore en train de chatter avec ton petit ami ?
J'ai souri à mon tour.



Richard Adams - Les Garennes De Watership Down

Cessant d'être les Jeannot de notre enfance et le gibier des Raboliot, voici que les lapins deviennent pour la première fois les héros d'une épopée. Ce récit a la simplicité des grands mythes. Comme eux, il est tissé de symboles : le sang versé, l'herbe rase et l'herbe haute. l'oiseau noir et l'oiseau blanc, le grand chien qui vous pourchasse et qui vous sauve sans le savoir, l'eau qui noie ou qui vous porte, la " grande eau " que les lapins n'ont jamais vue et dont ils rêvent, et enfin ces innombrables petites fleurs des champs, avec lesquelles ils entretiennent une amitié complice et gourmande, incarnations fugaces du temps qui passe et de la Mort, leur éternelle compagne. Fable ? Œuvre de moraliste ? Livre de sagesse ? Richard Adams a simplement raconté une histoire - mais en lui prêtant une telle fraîcheur, une telle poésie et tant de mystérieux échos que nous croyons reconnaître une odyssée venue du fond des siècles. A nous de l'interpréter à notre façon, ou mieux de la lire avec des yeux d'enfant.

L'auteur
C'est pour distraire ses filles Julia et Rosamonde que Richard Adams commença à leur raconter ces aventures extraordinaires de lapins avant de se décider à les rédiger : Le succès de Watership Down fut prodigieux 70 semaines en tête de liste des best-sellers du Sunday Times, plus d'un million d'exemplaires en livre de poche.




Javier Marías - Comme les amours


Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. María apprend alors qu'un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Díaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté.


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