Boston, 1825.
Patricia se voit contrainte d'épouser un jeune homme fortuné de la bonne société, ce qui ne l'enchante guère. Contrariée, elle se réfugie dans l'amitié d'un commis employé à la banque de son père. Obsédé par l'argent, le prénommé Frank réussit à cambrioler l'établissement où il travaille pendant qu'une tempête de neige s'abat sur la région. Fort de son exploit, le fils de forgeron séduit la belle Patricia avant de s'enfuir vers Londres, où ils planifient de se retrouver incognito. Or, suite au vol qui a placé la banque en grandes difficultés, le père de Patricia accentue les pressions. Lasse, elle accepte finalement une union avec le fils d'un célèbre avocat.
Lorsqu'elle arrive dans la capitale anglaise pour son voyage de noces, Patricia crée une diversion qui lui permet de fausser compagnie à son nouveau mari. Mais pas de traces de son jeune amant et elle se retrouve en compagnie d'une femme des bas-fonds avec qui elle partage son triste logement. Frank parviendra-t-il à retrouver sa belle dans la capitale anglaise, ou est-il encore en mer à affronter mille et une tempêtes?

Petite fille jalouse, prostituée précoce, vierge effarouchée, bourgeoise en mal de sexe ou infirmière dévouée, elles ont six, onze, vingt, trente-cinq ans et, à première vue, paraissent inoffensives. A ceci près qu'il vaut mieux ne pas laisser traîner un revolver, un couteau ou une seringue à leur portée. Car ce sont des tueuses, les (anti) héroïnes de ces neuf nouvelles dérangeantes, que Oates met en scène avec un sadisme d'une sournoise sobriété. Une savante économie de moyens qui explique sans doute la montée de tension que le lecteur ressent à chacune de ces pages où l'horreur s'installe tranquillement...

Capitale de la douleur est le premier recueil de Paul Eluard, il parait en 1926. Ce recueil comprend une centaine de poèmes, dont les deux tiers avaient déjà été publiés dans des plaquettes antérieures. Le titre originel prévu était "L'art d'être malheureux" mais au dernier moment Eluard lui substitua "Capitale de la douleur", appellation plus poétique.
(Cette édition électronique comprend l�intégrale des poèmes, sans les annexes)

L'inspecteur Paul Hjelm est de la vieille école. A Stockholm, au milieu des années 1990, il est impulsif, nul en informatique et adepte des coups d'éclat musclés. La police criminelle lui propose pourtant d'intégrer une unité spéciale chargée d'arrêter un tueur qui s'en prend aux magnats suédois de la finance. Etrangement, Hjelm a l'impression de comprendre l'assassin, peut-être même qu'ils se ressemblent...

Sur l'île du Gotland, le policier Fredrik Broman, sa femme Ninni et leurs enfants ont finalement concrétisé leur rêve : acheter une maison dans un village juste en dehors de Hemse. Broman vient juste de commencer à travailler au commissariat de Visby, la principale ville de l'île. Jusqu'à présent, il n'a reçu qu'un appel à propos d'un agneau mort retrouvé dans un abri à bateau, ce qu'il a pris pour une blague, jusqu'au moment où il a vu l'animal. Quand un soir, le vieux Gardelin l'appelle pour lui parler d'une voiture mal garée avec un coffre sur le toit, et qu'il ajoute qu'il y a une étrange odeur d'algues, Fredrik Broman se rappelle avec effroi le jour où il avait attendu devant un appartement à Stockholm, et de l'odeur de ce qu'il avait découvert à l'intérieur... Désormais, rien ne sera plus comme avant sur le Gotland : quand le paradis estival se transforme en île de terreur, Fredrik et Ninni voient leur rêve devenir cauchemar...