» Article de Avril 2017 Année » page 468

Justin Gakuto Go - Passent les heures


Étudiant à San Francisco, Tristan Campbell reçoit un jour un étrange coup de téléphone d'un cabinet d'avocats londonien : il pourrait être l'héritier de l'immense fortune d'Ashley Walsingham, disparu en tentant de conquérir l'Everest en 1924. Tristan entame alors une course contre la montre car il n'a que quelques semaines pour prouver qu'il est bien le descendant de l'alpiniste et de l'amour de sa vie avant que l'héritage ne revienne à l'État...

Lancé sur leurs traces, Tristan va reconstituer le puzzle de son histoire. Des tranchées de Picardie au Berlin des années vingt, des sommets de l'Himalaya aux fjords d'Islande, il découvre peu à peu leur fulgurante passion, prise dans les tourments de la Première Guerre mondiale. Obsédé par les amants tragiques, Tristan parcourt l'Europe et prend conscience du véritable enjeu de cette quête.

Un premier roman événement tout à la fois enquête familiale, roman d'amour, récit initiatique et odyssée historique.



Henri Charriere - Papillon

Dans le milieu on l'appelait Papillon : jamais là où on le croyait, arrivant quand on ne l'attendait plus, "allant de fleur en fleur". C'était dans les années 30. Et en 1930, justement, il "tombe" : il est arrêté pour un meurtre qu'il n'a pas commis, car Henri Charrière n'est pas un tueur. Commence alors la plus fantastique des aventures. Condamné au bagne à vie, à Cayenne, à la suite de faux témoignages, il refuse cette peine aussi injuste que démesurée. La grande cavale vient de commencer.Quarante-trois jours après son arrivée au bagne, Papillon s'en évade : 2 500 km en mer, l'île de Trinidad, les Anglais (fair-play), la Colombie et ses cachots sous-marins, les Indiens Guajiros, les cavales de Baranquilla, le retour au bagne, la réclusion (Papillon restera deux ans dans une cage à fauves), les nouvelles tentatives d'évasion, la vie trafiquante du bagne où tout le monde est partie prenante, et, enfin, au bout de treize ans, la Grande Cavale, la dernière, réussie celle-là, au prix d'une volonté farouche de survivre : à la traversée de l'océan dans un canot d'abord, à l'enfermement dans un bagne, au Venezuela, ensuite. Au bout de toutes ces épreuves, de toutes ces souffrances, cette fois, il y a la Liberté.



Patrice Delbourg - Les jongleurs de mots


De Villon à Devos, cent et une plumes ont fait valser la langue et secoué les mots de la tribu. Plumes malicieuses ou turbulentes, saccageuses ou friponnes, hilarantes ou aventurières, rassemblées dans ce florilège égoïste et drolatique. C'est Patrice Delbourg qui bat les cartes de ce grand jeu des 7 familles : Les tueurs à gags : prescripteurs de pastilles contre l'amertume, de toutes les matières c'est l'humour qu'ils préfèrent. Alphonse Allais, Francis Blanche, Fernand Raynaud, René Goscinny... Les saltimbanques de la satire : versés dans l'étrange entreprise de faire s'esclaffer les honnêtes gens, leur comique a souvent mauvaise réputation. Molière, La Fontaine, Georges Feydeau, Pierre Desproges... Les bricoleurs du lexique : où passe leur langue, le verbe ne repousse pas. Henri Michaux, Boby Lapointe, Georges Perec, Serge Gainsbourg... Les truculents sarcastiques : des fatrasies médiévales aux écrans noirs de nos nuits blanches, ils jettent leurs pavés dans la mare du bon sens. François Rabelais, Louis-Ferdinand Céline, Jacques Perret, Michel Audiard... Les tragiques absolus : ils cotisaient à la fratrie des misanthropes, leur existence s'est achevée par un boum. André Frédérique, Chaval, Jacques Rigaut, Romain Gary... Les euphoriques de l'aphorisme : leurs maximes sont des objets d'orfèvrerie, des projectiles imparables que l'ironiste tire sur sa cible. Alfred Capus, Félix Fénéon, Jules Renard, Jean Yanne... Les princes sans rire : passés soigneusement à côté du bonheur, il ne leur suffit pas de mettre les rieurs de leur côté. Léon Bloy, Paul Léautaud, Emil Cioran, Louis Calaferte... Paroliers et chansonniers, poètes et romanciers, aphoristes et fabulistes... Six siècles d'impertinence s'affichent ici en majesté. Entrer dans le cercle des jongleurs disparus !



Paul Bonnecarrere - Par le sang versé


Leur guerre a duré quinze ans, depuis les rives du Rhin ou de l'Oder en 1940 jusqu'à la Cuvette de Diên Biên Phu en 1954. Soldats français en rupture de Vichy ou héros de la France libre, soldats de la Wehrmacht ou des marches de l'Est européen, génération broyée par un conflit planétaire, ils se sont tissé une aventure comme on joue une dernière carte. Loin d'être des héros de papier ou de cinéma, ils sont ici saisis dans le quotidien d'une guerre d'escarmouche, de coups de main, de traques, parfois sale, rarement glorieuse, toujours à recommencer. De l'arrivée de Leclerc au désastre de Cao Bang en 1950, de stratégies nouvelles en opérations de la dernière chance jusqu'à Diên Biên Phu, on voit ces hommes pister le train blindé de Hô Chi Minh, retrouver les réflexes de 1941, s'infiltrer parmi une population désemparée, céder à la fascination du Vietnam et y laisser une partie de leur âme.



Mo Yan - Le pays de l'alcool

Un héros négatif, Ding Gou'er, inspecteur auprès du parquet suprême, est envoyé enquêter sur une rumeur de trafic de chair d'enfants dans la ville minière de Jiuguo, haut lieu de la recherche scientifique en vins et spiritueux. Très vite, sans que le récit déroge aux canons littéraires du régime, le réalisme survolté s'imprègne de fantastique ; le rêve fait irruption dans la réalité, et le héros intrépide, qui ne dessaoule Jamais, entre de plain-pied dans l'imaginaire immémorial de ce trou provincial d'une inquiétante banalité.

En contrepoint, le narrateur livre sa correspondance avec un certain Li Yidou, apprenti romancier qui réside à Jiuguo. La fascination le dispute au grotesque. Huit nouvelles attisent le fantasme des festins d'enfants ou exaltent les vertus de l'alcool, viatique des Immortels. Ce roman ambitieux est aussi un art du roman, une ouvre ouverte.

Fils du peuple, écrivain aux armées, Mo Yan envoûte et dérange. Ce polar déjanté confine au sublime, instrumentalise le kitsch et bascule en plein légendaire taoïste. L'auteur conjugue en virtuose une double hantise chthonienne et ouranienne, les meurtres rituels d'enfants et l'immortalité dans une terre pure.

Mo Yan réveille les démons et merveilles de l'inconscient collectif. Jouant et se jouant d'un dispositif narratif complexe et maîtrisé, jubilatoire, il déchaîne sa verve satirique puis laisse percer un lyrisme visionnaire: les enfants de Mao, initiés aux arcanes de l'éternité, retrouveront-ils le secret de l'âge d'or?


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