» Article de 12.05.2017 » page 4

L'hiver dernier, je me suis séparé de toi 2017

Un journaliste est chargé d'écrire un livre sur un photographe accusé d'avoir immolé deux femmes, mais pourquoi l'aurait-il fait ? Pour assouvir une effroyable passion, celle de photographier leur destruction par les flammes ?
A mesure que son enquête progresse, le journaliste pénètre peu à peu un monde déstabilisant où l'amour s'abîme dans les vertiges de l'obsession et de la mort. Un domaine interdit où il est dangereux, et vain, de s'aventurer...
Dans ce roman noir qui flirte avec le roman gothique pour mieux nous faire frissonner, les apparences sont toujours pires que ce qu'elles semblent, les poupées sourient étrangement et le rouge est celui du sang. Seule est certaine l'attirance pour la perdition.



Banville, John - La Lumière des étoiles mortes


Où tout cela va-t-il donc quand nous mourons, tout ce que nous avons été ? Quand je songe à ceux que nous avons aimés et perdus, je m'identifie à un promeneur errant à la tombée de la nuit dans un parc peuplé de statues sans yeux. L'air autour de moi bruisse d'absences. Je pense aux yeux bruns et humides de Mme Gray et à leurs minuscules éclats dorés. Quand on faisait l'amour, ils viraient de l'ambre à la terre d'ombre puis à une nuance de bronze opaque. Si on avait de la musique, disait-elle dans la maison Cotter, on pourrait danser. Elle-même chantait, tout le temps, et toujours faux, « La veuve joyeuse », « L'homme qui fait sauter la banque », « Les roses de Picardie », et un machin sur une alouette, alouette, dont elle ne connaissait pas les paroles et qu'elle ne pouvait que fredonner, complètement faux.

Ces choses que nous partagions, celles-là et une myriade d'autres, elles demeurent, mais que deviendront-elles lorsque je serai parti, moi qui suis leur dépositaire, le seul à même de préserver leur mémoire ?

Qu'est-ce qui sépare la mémoire de l'imagination ? Cette question hante Alex alors qu'il se remémore son premier - peut-être son unique - amour, Mme Gray, la mère de son meilleur ami d'adolescence.

Pourquoi ces souvenirs resurgissent-ils maintenant, à cinquante ans de distance, se télescopant avec ceux de la mort de sa fille, Cass, dix ans plus tôt ? Un grand Banville, troublant et sensuel, sur la façon dont les jeux du temps malmènent le cœur humain.

« Un nouveau roman étourdissant [...] avec toute la grâce et l'aplomb que l'on attend de cet auteur. » The Independent

« L'auteur de La Mer est un artiste nabokovien. Sa prose est si riche, poétique et pleine d'images bouleversantes que sa lecture est une activité lente, majestueuse, délicieuse, qui doit être savourée.» The Independent on Sunday

« Incroyablement brillant. » Sunday Telegraph

« John Banville est le maître absolu de son art.» Literary Review




Philippe Tessier - François Denis Tronchet


Une existence discrète, ponctuée de moments décisifs : avocat au parlement de Paris pendant plus de quarante ans sous l'Ancien Régime, député aux Etats généraux de 1789, défenseur de Louis XVI lors de son procès en 1792, président de la commission de rédaction du Code civil en 1804, François-Denis Tronchet joua un rôle déterminant, à plusieurs reprises, lors de la Révolution française. Le Code civil, dont il fut l'un des principaux rédacteurs, est encore en vigueur aujourd'hui. Comment expliquer sa longévité et son rôle à ces tournants cruciaux de l'histoire de France ? Hostile aux fictions juridiques et aux régimes d'exception, Tronchet crut au pouvoir révolutionnaire du droit plutôt qu'à celui de la violence. Solitaire parfois, mais dévoué au bien public, il tenta de réconcilier l'art de gouverner avec le sens du droit, à une période où l'agressivité politique était omniprésente. Homme de réflexion et d'action, homme d'expression plutôt que de communication, il fut soucieux d'humanité et d'équilibre : érudit sans être passéiste, il fut partisan d'un droit «absolument nouveau» en 1804, sans perdre son pragmatisme.

Philippe Tessier retrace le récit d'une existence dense et singulière, mais restée dans l'ombre, au fil d'une biographie basée sur des sources d'archives inédites.



La duchesse de Bourgogne : Mère de Louis XV. Martial Debriffe


Etrange destin que celui de Marie-Adélaïde de Savoie ! Arrachée sans ménagement à sa Maison, la fille de Victor-Amédée II, duc de Savoie, et d'Anne-Marie d'Orléans, rejoignit la famille royale dans le but d'épouser le duc de Bourgogne, petit-fils du Roi-Soleil, et de donner un héritier au trône. Le mariage eut lieu le 19 avril 1684. Marie-Adélaïde avait... douze ans ! Dans cette situation difficile, le caractère enjoué et la forte personnalité de la Princesse de Savoie firent merveille : la jeune mariée trouva rapidement sa place à Versailles, illuminant la fin de règne d'un Louis XIV vieillissant et le quotidien de son épouse secrète, Madame de Maintenon, par sa spontanéité, sa fraîcheur et sa grâce. Cette réussite manifeste ne peut cependant gommer la réalité d'une existence marquée par des difficultés et des drames oubliés de l'Histoire... Avec rigueur, justesse et émotion, Martial Debriffe retrace, ici, le parcours étonnant de cette " grande dame ", mère de Louis XV, au fil d'un récit dont l'élégance va de pair avec une haute acuité psychologique.




Charles VIII : Le vouloir et la destinée. Yvonne Labande-Mailfert

" Aujourd'hui qu'il a quitté le monde, notre espérance s'est évanouie. Nous n'en conservons qu'une étincelle. " Voilà bien le mot qui convient pour désigner le souvenir d'un homme devenu roi à treize ans _ à la mort de Louis XI en 1483 _ et mort accidentellement à vingt-huit. On l'a prétendu borné, capricieux, dépourvu de maturité politique. Pourtant, la façon dont il a obtenu le rattachement de la Bretagne à la France fut un chef-d'oeuvre d'habileté et de tact, et les divers traités qu'il a signés avec les Grands assurèrent la paix intérieure au royaume.
Son grand dessein _ conquérir Naples pour, de là, organiser le " grand passage " et recouvrer la Terre sainte _ fut certes une erreur, tout comme fut coupable sa négligence pour les affaires financières. Mais il se tira plutôt bien de l'entreprise italienne et donna à cette occasion à la France l'une de ses grandes victoires militaires (Fornoue); quant à la réforme du clergé, il venait d'en apercevoir la nécessité lorsqu'il fut fauché par la mort.
Etait-il donc si facile d'y voir clair en ce monde si perturbé du tournant du XVIe siècle? Louis XII et François Ier firent-ils mieux que Charles VIII, surent-ils méditer ses erreurs, résister au mirage italien et réorganisèrent-ils l'Eglise? Rien, évidemment, ne nous permet d'affirmer que Charles VIII eût pu accorder sa destinée à son vouloir s'il avait vécu, mais tout nous incite à lui laisser le bénéfice du doute...
Archiviste-paléographe, diplômée de l'Ecole des Chartes, Yvonne Labande-Mailfert, spécialiste du XVe siècle, a consacré à Charles VIII et à son temps de nombreux articles et, en 1975, un grand ouvrage d'érudition, Charles VIII et son milieu (1470-149.


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