» Article de 03.06.2017

En lieux sûrs de Linwood Barclay 2017

État de New York, près de la frontière canadienne, de nos jours C'est le week-end, votre fille sort avec son petit ami. Par jeu, par défi, par inconscience, ces derniers décident de pénétrer dans une habitation. Mais cette maison n'est pas n'importe quelle maison : c'est la cache d'un mafieux local. Un homme puissant, un ami qui vous a aidé autrefois. Et lorsque cette petite soirée tourne mal, que vous avez besoin d'aide pour couvrir les actes de votre fille, que faire ? Oserez-vous accepter la main tendue de malfaiteurs en échange d'un dangereux service ? Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour sauver votre enfant ? Le piège fatal se referme et la machine s'emballe...



Le meurtre était écrit - David Guidat (2017)

2016, en pleine primaire pour l'investiture à la Maison Blanche, le candidat favori, Douglas Barnes est assassiné dans sa villa de New York. On découvre que le meurtre a été filmé et publié sur les réseaux sociaux. Le tueur fait lire à sa victime une lettre de rédemption et dessine avec son sang le symbole hashtag suivi d'un numéro. Le premier d'une longue série ? L'enquête est confiée au lieutenant Alexandre Grayson qui fera de nombreuses découvertes sur les pratiques sexuelles de Barnes mais aussi sur sa famille et ses collaborateurs.



La médecine antique. Vivian Nutton

Dans ce livre qui constitue le maître ouvrage du spécialiste mondial de la médecine antique qu'est Vivian Nutton, le lecteur découvre une reconstitution passionnante de l'art de guérir tel qu'il était pratiqué dans les différents contextes sociaux et culturels de l'Antiquité, de ses premiers sources textuelles (au VIIIe siècle avant J.-C.) jusqu'au VIIe siècle de l'ère chrétienne. Même si elles ont fini par être rejetées, les théories de l'Antiquité ont constitué le fondement de la médecine occidentale pendant des siècles et contribuent encore à la structurer de façon discrète mais décisive.
L'idée que les maladies opèrent par une causalité naturelle, sans intervention extra - ou surnaturelle, et que ces causes et ces effets peuvent être étudiés et identifiés, est un legs de l'Antiquité. De même, il nous paraît évident qu'un médecin ou un chirurgien ne doit pas se contenter de répéter les prescriptions et les gestes mentionnés dans un manuel. Or, cette idée que l'argumentation et la preuve sont les seuls déterminants de la science médicale remonte aux Grecs et aux Romains.
Enfin, notre conviction que le serment d'Hippocrate incarne les principes primordiaux de l'éthique médicale reste toujours aussi forte. Toutefois, cette exigence et ce besoin de compréhension des racines de la médecine occidentale sont porteurs d'un danger : que la médecine antique ne soit étudiée que pour sa contribution à quelque chose de plus évolué. Vivian Nutton choisit une approche différente : il n'a de cesse de considérer la pratique de la médecine en Grèce et à Rome pour et en elle- même.
L'une des conséquences de cette attitude est de remettre en perspective l'apport hippocratique et galénien et de montrer que d'autres courants d'idées ont eu leur importance. Car ce qui frappe le plus dans la médecine antique, une fois adopté ce point de vue, c'est son extraordinaire diversité. Plus que dans la plupart des autres sociétés, et en l'absence de toute définition formelle et juridique de ce qu'était la médecine, celle-ci était ouverte aux influences de toutes sortes et pouvait être étudiée et pratiquée par de nombreuses personnes qui ne se voyaient pas comme des médecins : exorcistes, vendeurs de remèdes, magiciens et sages-femmes, côtoyaient iatroi et medici.
Science de la vie, de la maladie, de la mort et de la guérison, la médecine antique apparaît ainsi, sous la plume de Vivian Nutton, comme une science elle-même extraordinairement vivante


Vivian Nutton est professeur émérite d'histoire de la médecine à Londres, University College, et professeur honoraire d'humanités classiques et d'histoire à l'Université de Warwick.



La révolution sociologique : De la naissance d'un régime de pensée scientifique... Marc Joly

Au tournant du XIXe et du XXe siècles, quelque chose d'exceptionnel s'est produit dans l'ordre de la pensée, du savoir et des représentations. L'image de l'homme, de l'existence humaine, s'en sont trouvées profondément bouleversées. Cet ébranlement intellectuel et moral eut pour nom "sociologie". Cette révolution sans morts ni barricades a en revanche fait de nombreuses victimes, à commencer par la philosophie.
En effet, face à l'idée d'une autonomie et d'une singularité irréductible des faits sociaux, d'un côté, et des approches objectivistes de l'esprit et du cerveau humains, de l'autre, la philosophie s'est retrouvée acculée, sommée de se redéfinir et de quitter, au moins provisoirement, les terrains de la morale et des conditions de possibilité de la connaissance, occupés dès lors par la sociologie. Avec Weber, Simmel et Tönnies en Allemagne, avec Durkheim et surtout Gabriel Tarde en France, la sociologie mit tout d'abord en avant l'idée de "déterminisme historique", c'est-à-dire d'une pluralité de conditionnements de l'existence humaine.
Elle consacra ensuite l'avènement d'une conception nouvelle de la construction théorique, respectueuse de la complexité et de la force contraignante des faits ainsi que de la nature "sociale" des catégories de pensée et des pratiques de production et de transmission des connaissances. Une grande partie de la philosophie du XXe siècle peut être lue comme une réponse à cette révolution cognitive - et c'est ainsi que des auteurs comme Bergson, Heidegger, James, Jaspers, Merleau-Ponty ou Russell sont soumis à une grille d'analyse inédite.
Cet ouvrage exceptionnel et ambitieux s'inscrit dans la droite ligne des travaux de Pierre Bourdieu, Norbert Elias et Stephen Jay Gould.

Marc Joly est sociologue, spécialiste de l'histoire des sciences humaines et sociales, chargé de recherches au CNRS. Il est également l'auteur de Devenir Norbert Elias (Fayard, 2012).



Dalaï-Lama, pas si ZEN - Maxime Vivas


Prix Nobel de la paix, le dalaï-lama, abrité sous sa toge safran, incarne le martyre d'un Tibet soumis au joug chinois. Symbole de sagesse, il rassemble les foules partout dans le monde. Sacralisé, adulé: qui remettrait en cause ce dieu vivant qui prétend porter avec lui l'espoir de liberté de tout un peuple?

Maxime Vivas ose s'attaquer au mythe: et si le dalaï-lama était un théocrate qui remplit d'or les coffres de ses palais tandis que les Tibétains n'étaient que des serfs auxquels on refuse toute éducation? Et si, en bon opportuniste, il tenait un discours changeant à l'égard des Chinois, tantôt amis, tantôt ennemis? Et s'il faisait le jeu des Américains et de la CIA davantage que celui des Tibétains qu'il prétend défendre ?

S'appuyant sur les propos mêmes du dalaï-lama, sur les témoignages de prosélytes ainsi que sur son propre voyage au Tibet, l'auteur dresse un portrait au vitriol de «Sa Sainteté» et nous démontre que tout n'est pas si zen au royaume de Bouddha



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