Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit Guy des Cars, est un écrivain né le 6 mai 1911 à Paris (16e) et décédé le 21 décembre 1993 à Paris (13e). Il est inhumé au cimetière de Hautefort en Dordogne.
Issu de la haute noblesse française, il est le fils de François de Pérusse, duc des Cars (1875-1941) et de Maria Teresa Edwards (1879-1941), son épouse.
Guy des Cars a fait ses études chez les Jésuites, entre autres, au Collège Saint-François-de-Sales (Évreux), où il entre à l'âge de 7 ans ; il en sort à 16. Entre-temps, il est renvoyé six fois. Ses maîtres disent de lui « Brillant esprit, mauvais élève »1. À 19 ans, il part pour le Chili pour mettre fin à une aventure galante et, lors de son retour en France, il écrit une comédie de boulevard, la Croisière pour dames seules2. Il embrasse alors la carrière de journaliste. À 28 ans, il est rédacteur en chef du Jour.
Lieutenant dans le 102e régiment d'infanterie qui à participé à la bataille de l�Ailette, il reçoit la croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L�Officier sans nom, un livre de guerre qui reçoit le prix Goncourt de zone libre en 1941. Il a écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L�Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L�Envoûteuse, La Justicière, L�Entremetteuse, La Maudite.
En 1962, il fut élu directeur de l'Académie du Maine. En 1974, il publia un récit en forme de confession autobiographique, à diffusion nettement plus confidentielle sans doute, mais non dénué d'intérêt documentaire, sous le titre : J'ose.
Guy des Cars fut également un grand amoureux des arts du cirque. En 1980, il participa avec Yves Mourousi, Francis Fehr, Christian Boner et Jean-Pierre Thiollet à la création de l'association de la presse, du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) que présida Jacqueline Cartier et qui, avec le soutien amical de Pierre Cardin et d'autres personnalités parisiennes, a joué un rôle notable tout au long des années 1980 et jusqu'au milieu des années 1990.
Rattachant ses �uvres à la catégorie du « roman de gare », ouvrage distrayant et superficiel, certains critiques littéraires l'avaient surnommé « Guy des Gares ».
Il meurt le 21 décembre 1993 dans les bras de son fils Jean