Nos emplois sont-ils menacés par les machines ? Peut-on parler d'une "bonne" et d'une "mauvaise" dette ? Le capital est-il trop rémunéré par rapport au travail ? Avec le talent et la verve qu'on lui connaît, Jean-Marc Daniel fait ressurgir du passé trois grandes controverses de la pensée économique : en 1812, lord Byron prend la défense des luddites, ces tisserands qui parcouraient la campagne anglaise pour casser les métiers à tisser ; en 1938, Keynes écrit personnellement à Roosevelt pour l'adjurer de faire un second New Deal en recourant au déficit public ; en 1953, la très britannique Joan Robinson s'oppose violemment à l'Américain Samuelson sur la mesure du capital.
Emaillées de situations inattendues - les luddites, défendus par Byron, sont délaissés par Marx -, ces trois querelles sont l'occasion de découvrir comment se sont forgés les concepts de la pensée économique. Et d'en tirer quelques enseignements utiles pour aujourd'hui : sur les dangers du néoluddisme actuel, sur le déficit public qui reste un outil de relance ou encore sur les limites des équations en économie...

De quoi parle ce livre exactement? Pourquoi l'avoir écrit et pour qui?
J'ai voulu avant tout partager une découverte que j'ai faite au fil des ans, à travers mon métier d'auteure. J'écris depuis toujours, enfin depuis que je sais écrire. et même un peu avant, à vrai dire, mais ça, c'est une autre histoire.
Depuis près d'une trentaine d'années, je cumule surtout les métiers de scénariste et de recherchiste, en plus d'avoir écrit quelques ouvrages qui ont été publiés. Or, les circonstances, mes goûts personnels, et le hasard sans doute aussi, ont fait en sorte que, dans le petit milieu de la télévision québécoise francophone, je me suis graduellement fait une niche à moi, une sorte de spécialisation, si vous voulez. Je me consacre à nous, les humains, mon sujet de prédilection de toujours.
C'est ainsi que j'ai participé, à titre de recherchiste et de scénariste, à un grand nombre de séries documentaires qui les étudient, ces étranges bestioles que nous sommes, et sous toutes leurs coutures: médicales, psychologiques, historiques, neurobiologiques, sociologiques, anthropologiques.
Or, depuis une bonne vingtaine d'années, j'ai eu la chance de travailler sur plusieurs séries historiques qui touchaient différentes époques de notre histoire à nous, les Québécois de souche française. Et ce ne sont pas les grands personnages que j'ai étudiés, mais plutôt les petites gens, ceux et celles qui, à force d'exister sur un même territoire, finissent par constituer un peuple. Pour ce faire, j'ai lu plus de 170 ouvrages, interrogé des dizaines de spécialistes et recueilli les témoignages de nombreux citoyens.
Petit à petit, au fil de mes recherches et à force de repasser à travers les mêmes périodes - notre histoire est encore courte, n'est-ce pas? - sous différents angles, j'ai fini par constituer un portrait d'ensemble de la société québécoise et j'ai eu le sentiment de comprendre enfin qui je suis, moi, la Québécoise baby-boomer descendant en droite ligne, deux ou trois fois par ma mère et trois ou quatre fois par mon père, de ce brave Louis Hébert, héros de nos manuels d'histoire du Canada. J'ai aussi eu l'occasion de déboulonner différents mythes et de comprendre comment, par qui et pourquoi ils ont été créés.

Nietzsche a 26 ans lorsqu'il rédige La Vision dionysiaque du monde (1870), un texte resté inédit de son vivant. Il s'agit, sous une forme ramassée mais déjà extrêmement aboutie littérairement, du premier exposé de l'un des thèmes fondamentaux de sa pensée : l'opposition entre le monde apollinien et le monde dionysiaque, entre la mesure, l'apparence, la forme d'un côté, et l'ivresse, l'extase, l'oubli de soi de l'autre. Ou, pour le dire encore autrement, entre le voile du rêve et la puissance destructrice de la vérité. De l'affrontement de ces deux mondes naît la tragédie grecque. Ces pages qui annoncent et résument à la fois l'ouvrage futur La Naissance de la tragédie, constituent une des plus belles introductions de Nietzsche à sa conception du monde comme musique.

Une ambitieuse Histoire des sciences et des savoirs, transnationale, en trois tomes, illustrée, sous la direction de Dominique Pestre
Savants, médecins, administrateurs, artisans et amateurs composent le monde des sciences à l'époque moderne. Des mathématiques mixtes au triomphe de l'histoire naturelle, de la cartographie à la question des races, de la philosophie naturelle à l'économie politique, et des jardins botaniques aux théâtres d'anatomie, les circulations sont nombreuses qui nous permettent d'enrichir les histoires disciplinaires.
Mais cet ancien régime des sciences et des savoirs ne se limite pas à l'Europe, il s'embarque avec les marins, les marchands et les missionnaires, dans l'océan Indien, au Mexique, en Chine ? à la conquête du monde.
Premier tome d'une ambitieuse Histoire des sciences et des savoirs depuis la Renaissance, cet ouvrage, écrit par les meilleurs spécialistes, propose une autre lecture du lien entre sciences et première modernité. En suivant les savants au travail, il nous permet aussi d'en finir avec les représentations trop classiques de la « révolution scientifique ».

Jennifer Thyron et Ronald Tekener, le fameux couple d'agents spéciaux de la Ligue des Libres Terraniens, s'infiltrent dans le Poing de Provcon pour identifier quels moyens permettraient d'enrayer la montée en puissance de Boyt Margor et de ses para-esclaves.
Des péripéties à surprises les attendent sur des mondes baroques et fascinants, mais le plus extraordinaire sera la découverte des origines du nuage sombre, de sa vraie nature et de sa finalité - ainsi que de la naissance des psychodes...