Le Fond de l'air est frais



Genre :Fantastique
Parution :One shot
Tome :1
Une BD de Fred chez Dargaud - 1973

Le blaireau - 3 tomes



Genre :Polar
Parution :Série en cours
Tomes :3
Une BD de Rodolphe et Emmanuel Boëm chez Dargaud - 1990

Le blog de Franquin - tome 1



Genre :Humour
Parution :Série en cours
Une BD de Piak et Turalo chez Foolstrip - 2008

Ce livre présente l'histoire la plus complète sur l'affaire du détective Louis-Georges Dupont, 45 ans, retrouvé mort dans sa voiture de service le 10 novembre 1969 dans des circonstances mystérieuses. L'auteur s'est aussi investi à relater les démarches et la contre-enquête entreprise par les fils de Dupont, incluant les témoignages en Cour Supérieure en 1995 et la Commission d'enquête publique de 1996 qui, entre autres, conduisit à l'exhumation des restes du défunt policier. Dupont s'est-il suicidé ou a-t-il été victime d'un complot? Ce sera au lecteur de répondre à cette question devant les témoignages rapportés dans le livre.

On me demande d'écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c'est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu'il y en a sept en tout et qu'elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens. C'est une faute que j'avais laissée dans mon manuscrit, "la vraie vie des vrais gens", avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l'adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens. Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes "gens" pour vérifier que tous s'accordaient bien et j'ai réalisé que c'était l'un des mots qui comptait le plus grand nombre d'occurrences. Il y a beaucoup de "gens" dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n'ont pas de nom. Ils disent simplement "je". Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d'y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l'armure. Tous n'y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m'a émue. C'est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu'ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c'est eux que je vous confie aujourd'hui. (A.G.)