Les contes de Pennymaker, numéro hors série
Wendell Darling, surnommé Wen, mène une vie cousue de responsabilités toutes plus lourdes les unes que les autres. Abandonné par son père, un comptable insensible, et par sa mère, une artiste à l'esprit fragile, il est contraint de subvenir aux besoins de son frère et de sa sœur. Il n'a d'autre choix que de brimer sa créativité en s'échinant soixante-dix heures par semaine dans une agence de communication au sein de laquelle son supérieur, un homme incompétent, s'attribue sans aucun scrupule, tous les mérites de son travail.
Le jour où l'agence manque de perdre l'un de ses plus gros clients, Wen a enfin l'occasion de sortir de l'ombre et de prouver sa valeur, mais pour cela, il faut d'abord qu'il retrouve le mystérieux artiste qui a réalisé la gigantesque et incroyable fresque en graffiti dans le métro.
Dissimulé derrière un pilier à deux heures du matin, Wen se retrouve nez à nez avec l'étrange peintre et leader du groupe les Lost Boys, Peter Panachek. Peter est le parfait opposé de Wen. Il arbore une chevelure rouge écarlate, une physionomie androgyne, quasi elfique, et vit sa vie au jour le jour sans se soucier des conséquences. La personnalité grave et sérieuse de Wen le fait rire, mais ne dit-on pas que les opposés s'attirent ? Les deux jeunes hommes oscillent continuellement entre caresses et disputes, mais il devient très vite évident que l'attitude désinvolte de Peter n'est qu'une armure qui dissimule un nombre incalculable de peurs et de secrets trop bien gardés.
Puis, survient Vadon Hooker, un dealer de drogue qui menace de mettre en danger tout ce qui est cher à Wen. Aidé de l'énigmatique Monsieur Pennymaker, Peter va devoir choisir entre faire face à ses responsabilités, ou bien s'enfoncer toujours plus loin au cœur du Pays Imaginaire.