Une histoire alternative, richement illustrée, qui surgit de la possibilité que la Royal Navy n'attaque pas la flotte française à Mers el-Kébir en juillet 1940.
La coopération navale et militaire rapprochée entre les Britanniques et les Français était réduite à néant quand Hitler a pris de l'avance sur les démocraties de l'Ouest, et a lancé la Deuxième Guerre Mondiale avant que ses opposants soient préparés.
Churchill paniquait en pensant que la puissante marine française puisse tomber entre les mains de l'Axe, et a donné l'ordre de neutraliser les vaisseaux français.
À Mers el-Kébir l'amiral Somerville, en obéissant aveuglement à cet ordre, a tiré sur l'escadron français amarré dans le port, mettant hors de combat trois navires et tuant 1.300 marins français. Somerville a pris conscience du fait qu'il venait de commettre la plus grande erreur de sa vie.
Cette histoire alternative examine ce qui aurait pu se passer si Somerville avait choisi de changer de cap. En tout cas, comme l'amiral sur place, il pouvait décider lui-même de faire autrement.
Tout d'un coup, les événements commencent à se dérouler d'une manière forte différente. La narration suit son cours, chaque cause et effet se succédant naturellement. Les Français en Afrique du Nord se vengent sur les fascistes italiens perfides qui les avaient trahis, et l'équilibre de pouvoir dans la Méditerranée est changé dramatiquement.
Hitler ne retarde pas ses plans pour l'invasion de la Russie pour aider son ami Mussolini, qui est enfermé à Monte Grosso. L'opération Barbarossa commence beaucoup plus tôt, et l'URSS de Staline est écrasée avant que l'hiver russe arrive.
Après sa guerre non déclarée contre les Allemands dans l'Atlantique de l'ouest, FDR envoie des 'observateurs' pour combattre à côté des Alliés comme les Américains vont faire plus tard au Vietnam.
En Extrême Orient, les plans d'expansion des Japonais sont bloqués par l'arrivée d'une puissante flotte française et ils doivent se tourner ailleurs.
Bien menés et armés, le soldat, pilote et marin français était capable de maitriser ses opposants de l'Axe, comme en Norvège, à Bir Hacheim et sous les ordres de Leclerc. En réalité, la plupart n'ont jamais eu une telle chance.