Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sour qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.
Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et de l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman, qui connaît un immense succès en Estonie depuis sa parution en 2007 (plus de 40?000 exemplaires vendus pour un pays d'à peine 1,4 million d'habitant) retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter. Une fable?? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque, comme le souligne Jean-Pierre Minaudier dans une postface bien renseignée.
Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né en 1970 à Tallinn. Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier, journaliste et essayiste, il est l'auteur d'une ouvre déjà importante qui suscite l'enthousiasme tant de la critique que d'un très large public, qui raffole de ses histoires. Andrus Kivirähk écrit des romans et des nouvelles, des pièces de théâtres, des textes et des scénarios de films d'animation pour enfants.
" Magnifique. " Antoine de Caunes.
" La magie de cet étrange roman fantastique. " Libération.
" Un roman invraisemblable. Une déroutante trouvaille. " Psychologie Magazine.
" L'Homme qui savait la langue des serpents est probablement l'un des meilleurs romans contemporains de la solitude. " Le Monde.
" Le plus splendide, dans ce livre, est son souffle. " Le Magazine littéraire.
" Foisonnant de culture, L'Homme qui savait la langue des serpents de l'Estonien Andrus Kiviräkh condense l'imaginaire des légendes européennes. " Transfuge.