La souffrance est inhérente à la condition humaine. Partant de ce constat, ce livre nous encourage à accepter nos vies telles qu'elles sont, avec leur part de frustrations et de douleurs. Plutôt que de nous épuiser à lutter contre nos peurs, nos douleurs, nous pourrions simplement les accepter. L'acceptation est l'antidote à une vie de souffrances psychiques inutiles. Facile à dire, mais comment quitter le champ de bataille intérieur ? Ce livre propose un programme en 5 étapes pour dépasser nos émotions douloureuses et nous réaliser. Il s'agit d'identifier les valeurs qui nous tiennent à c½ur, et les buts essentiels que nous désirons profondément atteindre. Nous pourrons alors nous engager dans une philosophie de vie et d'actions qui sert ces valeurs et ces buts, en dépits des obstacles sur le chemin.

Quand et où le capitalisme est-il né ? Est-il le fruit de circonstances favorables ou a-t-il émergé grâce à la volonté des hommes ? Relève-t-il de la marche inéluctable vers un progrès inévitable ? Est-il forcément lié à l'Occident et à la démocratie ou peut-il s'épanouir ailleurs et sous d'autres formes ? De l'Angleterre du xviie siècle à la Chine du XXIe siècle, Joyce Appleby retrace, loin des idées reçues et des querelles idéologiques, l'histoire de ce modèle devenu le fondement de nos sociétés modernes, source de changements et de renouvellements permanents, parfois restreints et prévisibles, parfois profonds et incontrôlés. Elle s'attache à démontrer que le capitalisme est avant tout un phénomène culturel quand les économistes, avec leurs modèles mathématiques, l'entourent de l'aura mystique d'un mécanisme autonome. Il nous serait donc possible de modeler ce formidable système de production de richesse pour qu'il soit au service des hommes et non au service de l'argent.

Du télégraphe optique au téléphone sans fil, comment s'est constituée notre société de communication ? Telle est la question à laquelle ce livre essaye de répondre. Patrice Flichy y montre comment, à la faveur de la création de l'État moderne, les premiers réseaux permanents ont été mis en place. Mais aussi comment le développement du télégraphe électrique a été lié à celui de la Bourse, ou comment les outils de la communication moderne ont progressivement envahi la sphère privée. Dans une même analyse, l'auteur intègre des éléments d'histoire sociale et technique pour présenter la genèse des grands systèmes de communication : télégraphe, téléphone, photographie, phonographe, cinéma, radio, télévision. Il étudie comment, par une série de déplacements successifs, l'innovation circule d'un inventeur à l'autre, comment elle se transforme pour prendre sa forme définitive. Nourri d'analyses et d'informations assez largement inédites en langue française, ce livre constitue une synthèse particulièrement utile sur les dynamiques profondes qui traversent l'univers de la communication depuis deux siècles.

44 pages | True PDF | 10 MB

Ce livre est un manuel - la partie centrale d'un manuel - publié pour la première fois en 1963. Au début des années soixante, Fernand Braudel fut en effet sollicité pour rédiger un texte consacré aux grandes civilisations, désormais au programme des classes de terminale, un projet qu'il défendait de longue date. La langue de Braudel, éloquente et limpide, sa volonté de transmettre à un jeune public une vision de l'Histoire nourrie des autres sciences humaines, servirent à merveille la conviction qui fit toujours la sienne : "Enseigner l'histoire, c'est d'abord savoir la raconter". La civilisation, définie successivement par référence à l'espace, à la société, à l'économie et aux mentalités collectives, se voit identifiée avec la longue durée elle-même. Par son ambition - il s'attache successivement à l'Islam, à l'Afrique noire, à l'Extrême-Orient, aux civilisations européennes, à l'Amérique et à la Russie - et la clarté de son propos, Grammaire des civilisations est devenu un classique traduit en plusieurs langues. Le texte de Fernand Braudel est précédé d'une introduction de Maurice Aymard.