Novembre 1898. À la gare de Mélikhovo, Anton Tchékhov prend le train. Il se dirige vers l'ouest. Il traverse la Russie, la Pologne, l'Allemagne. Il s'arrête d'abord à Paris, puis à Nice, où le climat de la Côte d'Azur saura peut-être apaiser l'incendie qui brûle ses poumons. Au même moment, le petit Igor quitte la steppe où il a grandi pour aller retrouver le maître, à Mélikhovo. Celui-ci a répondu à la lettre qu'il lui avait écrite en y joignant un conte de son cru. Le maître a trouvé le conte point trop mauvais et a prodigué quelques conseils à l'apprenti-écrivain, assortis d'une réflexion sur la solitude de celui qui consacre sa vie à l'écriture.