La peur du flic, c'est, comme dit l'autre, le sentiment voilà au monde le mieux partagé. Et voilà qu'un beau soir, c'est le flic qui prend peur. Il a peur du noir. Il a peur des rues désertes. Il a peur du pas qui, soudain, résonne dans le vide de la rue, de la voix qui le hèle pour demander du feu. Car le tueur des flics est lâché dans la ville. Il les guette à la nuit, quand ils rentrent chez eux, le travail terminé, et les abats dans le dos.