COZUMEL
Avec un balancement de son corps, Sansa m'a attiré. Je m'accrochais à elle, elle se cramponnait à moi, et d'un bloc nous avons roulé sur l'étroite bande de sable humide. Son corps s'est soulevé pour se coller davantage au mien, et nous avons roulé encore et encore jusqu'à ce que les vagues nous recouvrent et que le sel, de son amertume, teinte notre baiser. Retenir mon souffle me donnait un sentiment d'ivresse.
La tête me tournait. J'ai surpris une lueur dans le regard de Sansa, un frémissement de lumière qui s'étalait à travers ses paupières mi-closes. Puis, une rigole d'eau froide a trouvé son chemin, et tout a vacillé quand j'ai entendu le grondement des moteurs de l'avion.
SANTA MONICA
ISCHIA