» Article de Mai 2020 Année » page 274

Les Bienveillantes - Jonathan Littell

" En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif."

Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.



Alabama Song - Gilles Leroy

Alabama, 1918.
Quand Zelda, " Belle du Sud ", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison.
Le couple devient la coqueluche du Tout-New York.
Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes...

Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister...
Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand "roman américain".


Dmitry Glukhovsky Tome 3 - Métro 2035



Dmitry Glukhovsky Tome 3 - Métro 2035




Lu par : Julien Chatelet

Les gens ont besoin de héros, expliqua Homère. Ils ont besoin de mythes. Ils ont besoin de voir la beauté chez les autres pour rester eux-mêmes humains. Qu'est-ce que je vais leur raconter ? Eh bien... une légende. Celle d'Artyom.

2035. Artyom est retourné vivre à la station VDNKh. C'est un héros brisé, obsédé par l'idée que c'est à la surface qu'est le salut de l'humanité. Les Noirs anéantis, un souvenir le taraude, celui de la voix qu'il a entendue sur une radio militaire, deux ans plus tôt, quand il était au sommet de la tour Ostankino avec les stalkers. Aussi, depuis son retour, il remonte quotidiennement à la surface et escalade des gratte-ciel en ruine pour tenter d'entrer en contact avec des survivants. Tenu pour fou, Artyom sombre peu à peu. Mais l'arrivée d'Homère bouleverse la situation : le vieil homme prétend en effet que des contacts radio ont déjà été établis avec d'autres enclaves.

Ce dernier opus de la trilogie, point de convergence de toutes les trames narratives de la série, est époustouflant !

Stephen King L'Institut


Stephen King L'Institut




Lu par : Benjamin Jungers

Bienvenue à l'Institut. Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus. Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent. Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques. Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ? Aussi angoissant que Charlie, d'une puissance d'évocation égale à Ça, L'Institut nous entraîne dans un monde totalitaire... qui ressemble étrangement au nôtre. Le nouveau chef-d'œuvre de Stephen King.


Syngué sabour: Pierre de patience - Atiq Rahimi

" Cette pierre que tu poses devant toi... devant laquelle tu te lamentes sur tous tes malheurs, toutes tes misères... à qui tu confies tout ce que tu as sur le coeur et que tu n'oses pas révéler aux autres... Tu lui parles, tu lui parles. Et la pierre t'écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate. Elle tombe en miettes. Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines... Comment appelle-t-on cette pierre ? "

En Afghanistan peut-être ou ailleurs, une femme veille son mari blessé. Au fond, ils ne se connaissent pas. Les heures et les jours passent tandis que la guerre approche. Et la langue de la femme se délie, tisse le récit d'une vie d'humiliations, dans l'espoir d'une possible rédemption.


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