Tagada - Tome 78



Tagada - Tome 78
French | CBR | 52 pages | 30.9 MB

Les Etats sont-ils les plus grands faux-monnayeurs de l'histoire, et doit-on, comme on faisait à leurs semblables du Moyen Age, les mettre à bouillir dans des chaudières ? Lénine était-il communiste, lui qui écrivait qu'il valait "mieux marcher provisoirement avec les béquilles du capitalisme que de ne pas marcher du tout ?" Cambon, qui institua le Grand Livre de la Dette publique le 24 août 1793, songeait-il à la rembourser quand il s'exclamait: "L'or n'est que du fumier" ? L'intendant français du Canada, Jacques de Meulles, lorsqu'il imaginait en 1685, de donner une valeur marchande à des cartes à jouer pour suppléer à la rareté des moyens de paiement dans la colonie, se doutait-il qu'il inventait la première monnaie de papier du monde occidental ? Adorée ou détestée, proscrite ou imposée, la monnaie joue dans les nations le rôle du sang dans le corps humain. Avec une monnaie malade, les nations s'anémient; avec une monnaie saine, elles peuvent prospérer. En nous contant son histoire, René Sédillot renouvelle celle des peuples qui tous ont dû s'assigner des règles monétaires pour accéder à la civilisation de l'échange. Les aventures peu morales des grandes monnaies, l'inflation, la démonétisation de l'or, autant d'étapes vers un statut monétaire de plus en plus abstrait Demain, la monétique tuera-t-elle la monnaie ? En supprimant apparemment les espèces, elle ne remet pas en cause les fondements de l'économie.

Il existe aujourd'hui de nombreux et excellents dictionnaires et encyclopédies de la Musique où trouver les renseignements les plus variés, mais plus rarement sans doute, conduite jusqu'à nos jours, une véritable histoire de cet art, dans sa merveilleuse trajectoire au travers des siècles, ses rencontres, ses développements, les apparitions des hommes qui n'ont pas cessé de l'inventer et de la réinventer.Nous avons voulu ici retracer une histoire de la pratique et de l'esthétique musicales, de ses instruments et de ses règles toujours variables, de ses compositeurs surtout auxquels il est consacré, pour les plus grands de ces génies créateurs, de vastes chapitres.Mais nous avons souhaité également que cette Histoire de la musique occidentale ", avec ses évolutions et même ses révolutions spécifiques, ne soit pas dissociée de l'Histoire générale: Histoire politique, socio-économique, culturelle et religieuse, nous attachant ainsi à mettre en lumière les situations socio-historiques de la musique à travers les siècles.Destinée à tous les lecteurs, à tous ceux qui se sont épris de la musique, la pratiquent ou l'écoutent, à tous ceux qui veulent en savoir plus, cette histoire s'ouvre, avant que ne commence le récit, sur un " Lexique musical raisonné ", un peu comme on livre une usine " clés en main ".OEuvre collective, fruit de la participation d'une vingtaine d'éminents collaborateurs, chacun apportant l'originalité de son regard le plus contemporain dans les domaines qui lui sont les plus familiers, le récit s'enrichit ainsi des connaissances de tous au meilleur niveau, faisant de ce livre un ouvrage qui se veut aussi passionnant à lire qu'enrichissant à consulter.B. et J.M.Ce volume a été réalisé sous la direction de Brigitte et Jean Massin avec la collaboration de Philippe Beaussant, Dominique Bosseur, Jean-Yves Bosseur, Thierry Chatain, Michel Chion, François Ferrand, Bernard Gagnepain, Gérard Gefen, Stéphane Goldet, Jacques B. Hess, Michel Huglo, Jean-François Labie, Philippe Olivier, Jean-Pierre Ouvrard, Michèle Reverdy, Ivan Supicic, Marc Vignal."

Il se nomme Agulfo, il est jeune, il est italien et il a un bon métier ; mais la vie n'est pas toujours tendre. Qui sait ce qu'il serait advenu de lui s'il

n'avait pas un jour croisé - de façon mémorable - la route d'un étrange voyageur ?

Ce voyageur, c'est Anslec, venu du pays des Francs. Bientôt les voici en route pour Sutri, où l'empereur de Germanie va tenter de mettre fin à la

situation hors normes de la Chrétienté occidentale.

Car voici : en cette année 1046, il y a trois papes à la tête de l'Eglise.
Ça fait beaucoup. Ça fait même trop.

Anslec ne tarde pas à tirer parti de cette situation, sous le regard passablement effaré de son nouvel assistant. Les conséquences de son

entreprise vont les mener tous deux au Mont Saint-Michel, loin, bien loin de l'Italie, à Barfleur ensuite, et puis à Bayeux où l'armée du duc de

Normandie assiège des barons rebelles...

La vie est pleine d'inattendu, dans le sillage d'Anslec !