En France, 14% des enfants ne se sentent pas en sécurité au collège.
10% sont victimes de harcèlement.
Certains finissent par en mourir.
Jonathan est encore à l'école primaire lorsque les brimades, les insultes, les coups commencent. On se moque de lui, de son physique, de son
nom de
famille. Puis on le menace, on lui demande de l'argent, on lui dit qu'on va tuer ses parents. La peur et la honte l'empêchent de parler. Les adultes
ne
voient rien ou lui assènent que c'est un jeu. Jonathan est seul face à ses bourreaux.
Le calvaire qu'il a enduré, jusqu'à s'immoler par le feu parce que la mort lui semblait être la seule solution, d'autres enfants le vivent tous les
jours.
Ils n'osent pas parler, sont en butte au déni des adultes et perdent tout espoir.
Jonathan a été brûlé à 72%. Il a passé trois mois dans un coma artificiel, a subi dix-sept opérations et continue de souffrir de douleurs
incessantes.
Pour lui, aujourd'hui, la reconstruction passe par le partage de son histoire, afin que les enfants victimes osent enfin parler. Et que les adultes
ouvrent
les yeux.