Dans cet ouvrage, Pierre Chevallier établit à partir de documents inédits la position personnelle et intime de Ferry au sujet de l'école publique.
Ferry a voulu, par la substitution de l'enseignement moral et civique à l'enseignement religieux, recréer l'unité spirituelle et morale du peuple
français jusqu'alors fondée sur le christianisme. Il a ainsi fait oeuvre de positiviste, mais il a, par opportunisme politique, tempéré dans la
pratique ses intentions. De son côté le Pape Léon XIII a accepté en fait les lois laïques moyennant le maintien du Concordat. L'accord s'est établi
entre Ferry et lui sur ce point et a été encore renforcé par une étroite conjonction de vues au sujet de la politique extérieure et coloniale.
Pierre Chevallier, universitaire connu pour ses travaux sur les ordres religieux au XVIIIe siècle ainsi que l'ensemble de son oeuvre sur la Franc
-Maçonnerie française. Après avoir donné un ouvrage essentiel sur Louis XIII, retrouve une de ses principales orientations de travail dans, La
Séparation de l'Eglise et de l'Ecole.