Années 1990, Espagne. Dans une station balnéaire de la Méditerranée, des rumeurs tenaces courent sur Lucía, l'épouse du commandant de la
Guardia Civil locale. Les jalousies et les rivalités se déchaînent jusqu'à mener à la tragédie.
Dans ces stations balnéaires de la Costa Dorada, sur le littoral de la Méditerranée, tous les habitants se connaissent. Le flux incessant des
touristes a beau rythmer les saisons, ce sont toujours les mêmes jalousies, les mêmes rivalités, les mêmes clans. Lucía, qui a grandi ici, est
belle, trop belle : elle attire tous les regards et déchaîne les commérages. Qu'il serait facile de lui imaginer une liaison avec le séduisant Ignacio
Robles, fils à papa propriétaire d'une agence immobilière... Mais qui prendrait le risque de déclencher l'ire de son mari, le Crocodile,
commandant local de la Guardia Civil ? Celui-ci est d'ailleurs sur une affaire délicate : un des jeunes de la ville a été retrouvé mort sur une plage,
et il craint que ce cas révèle les petits trafics qu'il couvre en échange d'un pourcentage... Tous les ingrédients du drame à venir sont réunis.
Vingt ans après, le narrateur se rappelle cet été pas comme les autres. Il plonge dans ses souvenirs pour en faire revivre les acteurs et le décor.
Roman de la mémoire, Ce que la mort nous laisse est également le portrait d'une ville où les antagonismes de classe sont d'une rare violence,
en plein boom immobilier touristique des années 1990.