Alinéa, la douce amie de Luc Leroi, a décidé de rentrer à Tahiti. Elle a le mal du pays. Pour combler le vide de sa tristesse, Luc l'emmène au musée d'Orsay voir les toiles tahitiennes de Gauguin, dont il admire l'oeuvre. Alinéa finit par convaincre Luc de l'accompagner à Papeete. Celui-ci est accueilli dans la maison familiale de sa fiancée. Elle habite encore chez ses parents et personne ne trouve rien à redire à leur couple si ce n'est qu'il est plus pratique d'avoir un amoureux près de la maison plutôt qu'à l'autre bout du monde… Luc cependant doit rentrer à Paris. Les parents d'Alinéa lui offrent un ukulélé : il contient toutes les chansons que vous aimez, lui disent-ils. Après avoir survolé, au-dessus de l'océan Pacifique, la ligne de changement de date, Luc Leroi se retrouve à Paris, son ukulélé à la main. Dans une rue déserte, il est abordé par un homme bizarrement vêtu, couvert d'un chapeau melon. Le prenant sans doute pour un autre, l'homme le conduit, « pour la soirée du lundi », chez Paul Gauguin…