Un de ces romans qui agrippent, fascinent, ne vous laissent de repos que lorsque vous posez les yeux sur les derniers mots.
Il s'ouvre sur une sombre impasse pavée que la narratrice arpente trois fois par semaine, au rythme de l'analyse qu'elle décide d'entreprendre.
Sa détresse est telle que les médecins et leurs prescriptions ne peuvent, n'ont jamais rien pu pour elle.
La solution est ailleurs, dans les méandres de son passé qu'elle se décide à forer, au risque d'endurer au début des souffrances plus dévastatrices, semble-t-il, que le mal.
Alors, peu à peu filtre la lumière.
Celle que la conscience met à jour, réduisant l'angoisse, anémiant la névrose, acculant le silence aux mots.
Ces Mots pour le dire sont l'un des plus grands succès de cet ex-professeur de philosophie, journaliste à L'Express et à Elle. Il s'agit d'un cas vécu, l'expérience de la souffrance aux confins de la folie, animée cependant d'une vitalité, d'une force de caractère et d'une clairvoyance exemplaires.