Six heures du matin. Des hommes armés déboulent dans la chambre de Jean Boyer. Dans un état de semi-conscience, le quinquagénaire a le temps d'apercevoir leurs brassards siglés « police ». Mauvais signe, surtout pour lui, ex-taulard relâché après trente ans passés derrière les barreaux. Ses crimes ? Meurtre et viols à répétition. Ce jour-là, c'est le capitaine Germain qui lui passe les menottes. Le cadavre de Marianne Locart, une étudiante originaire de Soissons, a été retrouvé enterré près du domicile du suspect, un bras sortant de terre. La première victime de Boyer avait subi le même sort. Pour la Justice, pour les médias et pour les politiques, le récidiviste devient le suspect idéal. Pourtant, Germain doute de la culpabilité de l'interpellé qui ne cesse de répéter « Je suis innocent ». Mais l'engrenage est enclenché. À ce stade, Boyer n'a plus qu une solution pour s'en sortir : débusquer le meurtrier de Marianne.