En cet an 1432, les fastueux préparatifs de la Fête-Dieu occupent la guilde du Saint-Sacrement. Lorsqu'un moine découvre un vieux manuscrit, une chronique riche en révélations sur la cité de Tallinn, c'est un vif émoi qui se répand du monastère jusqu'à l'hospice Saint-Jean et sa léproserie. Pendaison et empoisonnement chez les dominicains, voilà de quoi sortir Melchior de sa torpeur. L'apothicaire a quelque peu délaissé l'art des remèdes depuis que sa fille est partie au couvent s'occuper du carré des simples. Son fils est en apprentissage au loin, en proie à d'autres tourments oui, l'amour, mais aussi un autre genre de confrérie secrète. Epaulé de la pressante dame Bertha, Melchior entreprend de faire éclater la vérité, malgré les lourds secrets d'alcôves et la charte qui lie entre eux les frères de guilde. Polar médiéval sensuel et envoûtant, voici Le Nom de la rose estonien.