Quand Lenz pénètre dans la chambre de sa mère, décédée la veille, l'émotion le submerge. La défunte est allongée sur son lit de mort. Il reste seul avec elle à la contempler, mais un élément étrange attire son attention. Ses doigts agrippent un petit tableau. La mystérieuse peinture représente un édifice. En arrière-plan, des montagnes noires. Il saisit l'objet, l'inspecte, avant de le retourner. Au dos figure une mention manuscrite « Samostan, Vujba ». Le lendemain, un linguiste confirme la traduction : monastère en slovène, suivi de la localité. Quelques jours plus tard, l'homme rejoint la Slovénie en train, une façon de circonscrire son chagrin, d'oublier le deuil. Il veut retrouver l'endroit, comprendre. Cette idée l'obsède. Au cœur des Balkans, son enquête débute par une rencontre insolite, une femme du pays le met en garde sur sa destination finale.