Maxime Lisbonne, journaliste de faits divers, habite Paris, 12, rue Meckert. Une de ses enquêtes l'entraîne dans l'Indre, à Saint-Benoît-du-Sault, où un certain Buffin travailla jadis comme jardinier dans un établissement pour adolescents handicapés. L'homme a été incarcéré à Châteauroux pour avoir, à l'époque, assassiné et abusé sexuellement de plusieurs jeunes filles pensionnaires du refuge. Alors que son enquête a du mal à progresser, Lisbonne, en rentrant à Paris, découvre sur son répondeur un message de Vincent Tournaire, un ancien collègue qui souhaite lui communiquer une information importante. Mais Tournaire, avec lequel il avait travaillé dix ans plus tôt au mensuel J'enquête, est assassiné. Il contacte un autre journaliste qui, lui aussi, disparaît brutalement. Dès lors, Lisbonne, qui craint pour sa peau, pioche dans les archives du défunt journal pour tenter de trouver une piste.
12, rue Meckert est le premier épisode d'une trilogie avec le nouvel enquêteur mis en scène par Didier Daeninckx. Ce personnage ne décevra pas les lecteurs du romancier qui intègre dans son récit des faits divers ayant défrayé la chronique. Homonyme d'un singulier héros de la Commune de Paris (on lui doit l'invention du strip-tease en 1894 !), Lisbonne est secondé par Dan Quang, informaticien et bidouilleur de génie. Sa relation avec son amie Éléonore qu'il aime surprendre en l'amenant goûter des plats succulents ou en lui faisant découvrir de nombreuses facettes de l'histoire de Paris, constitue l'un des charmes du récit. --Claude Mesplède