Février 1964. Alors qu'il est missionnaire enseignant au Congo, au collège Saint-Louis-de-Makungika, Jean-Guy Bruneau est victime d'une
attaque de rebelles, alors opposés au gouvernement en place. Gravement blessé, il est témoin de l'assassinat de deux confrères, avant d'être
sauvé d'une mort certaine par les soldats du Royal 22e Régiment. De retour au Québec dans une vie qu'il croyait normale, - il œuvre alors dans
le milieu de la psychologie auprès de divers types de clientèles - des incidents inattendus lui font revivre les événements dramatiques qu'il a
vécus au Congo comme s'il y était encore. Ces scènes envahissantes s'accompagnent d'un sentiment de danger quasi permanent. Or, au fil du
temps, sa volonté de surmonter ces réactions post-traumatiques sera telle qu'elle le guidera lentement, mais sûrement, vers le rétablissement.
À la lecture de La Vie après une attaque armée, on ne peut qu'être captivé par le souffle qui anime le récit de ce conteur extraordinaire que l'on
suit avec grand intérêt à partir de son enfance jusqu'à aujourd'hui, via un drame épouvantable qui aurait détruit à jamais plus d'un d'entre nous.
Ce livre unique saura redonner espoir aux personnes non seulement victimes d'agression, mais aussi d'un accident, d'un deuil ou d'une
maladie. Nul doute, les réactions post-traumatiques peuvent être vaincues. Bien traitées, elles peuvent même amener un individu à un niveau de
réalisation personnelle qu'il n'aurait jamais espéré atteindre.
Biographie de l'auteur
Jean-Guy Bruneau arrive au Congo en 1962, au collège Makungika. En février 1964, il est lourdement blessé par balle lors d'une attaque de
rebelles. Il ne doit la vie qu'au fait qu'il a simulé la mort, étendu avec un confrère dans une marre de sang.